Candidat à la primaire socialiste, le député de l'Essonne était en visite à Montpellier.
Montpellier : Manuel Valls en campagne
L'un des 6 candidats à la primaire socialiste était en visite dans l'Hérault. Manuel Valls s'est rendu ce mardi à Montpellier. Il a donné une conférence de presse. Le député PS de l'Essonne s'est notamment indigné de la décision de l'Union Européenne de réduire son aide alimentaires aux plus pauvres
L'un des 6 candidats à la primaire socialiste était en visite dans l'Hérault. Manuel Valls s'est rendu ce mardi à Montpellier. Il a donné une conférence de presse. Le député PS de l'Essonne s'est notamment indigné de la décision de l'Union Européenne de réduire son aide alimentaires aux plus pauvres.
Il milite pour la volonté politique.
"Les regards des Français sur moi ont changé", a estimé mardi à Montpellier Manuel Valls, sorti renforcé avec Arnaud Montebourg jeudi du premier débat entre les six candidats à la primaire socialiste.
"Les regards des Français sur moi ont changé. On m'écoute d'une autre manière.
J'ai le sentiment d'avoir convaincu de la force de mes convictions" a affirmé Manuel Valls, pour lequel les intentions de vote ont progressé selon un sondage BVA pour Orange et 60 titres de la presse régionale publié mardi.
Rappelant qu'il manque de notoriété parce qu'il n'a jamais été au gouvernement ou Premier secrétaire du PS, le député-maire d'Evry veut croire que la primaire n'est pas jouée, même si les médias ont selon lui voulu "imposer un duel voire un affrontement à trois pour garantir le suspense".
"Tant mieux pour François ou Martine, s'ils sont vainqueurs de l'élection présidentielle.
Mais, avant le scrutin, Rocard, Barre, Balladur... ont tous été donnés présidents et pourtant aucun n'a été élu", a souligné le candidat PS.
Pour Manuel Valls, la primaire en général et le débat télévisé en particulier, c'est comme une course. Et de prendre l'exemple de Christophe Lemaitre qui a manqué le podium du 100 m des championnats du monde d'athlétisme à Daegu (Corée du sud) début septembre.
"Il faut rester dans son couloir. Lemaitre a raté le podium du 100 m des Mondiaux d'athlétisme parce qu'il a fait un mauvais départ et surtout parce que pendant la course, il a regardé de côté. Quand on regarde les autres courir, on perd son rythme. Moi je regarde l'objectif, le 9 octobre", a-t-il lancé.
"Moi, j'étais sincère, j'étais convaincu de ce que je disais, j'étais concentré et à l'aise. Je n'avais pas le poids sur les épaules de celui qui craint une faute parce qu'il va perdre son statut de favori, de finaliste ou d'ancienne candidate à la présidentielle", a ajouté M. Valls encore à propos du débat. "J'étais moi-même.
Et quand on est soi-même, on est libre mais en même temps respecteux et au coeur de la famille socialiste", a-t-il conclu.
En campagne après le débat des primaires :
François Hollande reste le favori de la primaire du PS des 9 et 16 octobre après le premier débat entre les six candidats du 15 septembre, qui a surtout profité aux deux outsiders Arnaud Montebourg et Manuel Valls, selon un sondage BVA pour Orange et 60 titres de la presse régionale à paraître mardi.
François Hollande reste le candidat favori des 1.301 sympathisants de gauche qui forment l'ensemble du panel (44%, sans changement par rapport au précédent sondage avant le débat), devant Martine Aubry (28%, -3%), Arnaud Montebourg (11%, +4%) qui passe devant Ségolène Royal (9%, -3%), Manuel Valls (7%, +2%) et le radical Jean-Michel Baylet (1%).
Le député de Corrèze est aussi en tête auprès des 473 Français "certains" d'aller voter les 9 et 16 octobre (43%, -4 points), devant Martine Aubry (28%, -1 point), Ségolène Royal (12%, -1 points), Arnaud Montebourg (9%) et Manuel Valls (7%). Ces deux derniers candidats gagnent chacun trois points avec le débat.
Dans la catégorie intermédiaire des 723 Français "susceptibles" d'aller voter pour désigner le candidat socialiste à l'élection présidentielle, M. Hollande totalise 45% (-3), devant Martine Aubry (26%, -2), Ségolène Royal (11%, -1), talonnée par Arnaud Montebourg (10%, +4%) et Manuel Valls (7%, +2%).