Un nouveau comité de pilotage est prévu en octobre. Il devra émettre des avis sur les choix définitifs.
Montpellier-Perpignan : manif contre la future LGV
Un comité de pilotage régional a eu lieu ce vendredi à la préfecture de région à Montpellier.
La construction de la ligne à grande vitesse (LGV) fret et voyageurs entre Montpellier et Perpignan a été confirmée pour "une mise en service à l'horizon 2020", vendredi à Montpellier lors d'un comité de pilotage à la préfecture de l'Hérault.
"L'enquête d'utilité publique pour la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan est prévue vers 2015 pour une mise en service à l'horizon 2020", a indiqué le comité de pilotage, précisant que les études nécessaires "sont financées par les collectivités concernées, l'Etat et RFF" (Réseau ferré de France).
Cette ligne, qui doit assurer "la continuité de la grande vitesse et du fret entre l'Europe du Nord et l'Espagne", sera ouverte à la circulation des "TGV, fret, trains régionaux, Intercités" et doit permettre "de faire face à l'augmentation de la population régionale en accompagnant le "développement économique".
"Dans un contexte économique difficile, les participants s'accordent collectivement à soutenir un projet pertinent, tant en termes de fonctionnalités que de coût", ajoute le comité, indiquant avoir pris connaissance des projets d'aménagement urbain et de nouvelles gares ainsi que des options de mixité fret et voyageurs.
Le comité de pilotage n'a cependant pris aucune décision, mais les collectivités, "en l'état actuel des études" de Réseau Ferré de France, ont, elles, déjà fait valoir leur préférence sur une partie du tracé, à savoir "un passage de la ligne au sud de l'autoroute A9, au niveau de Fabrègues et Gigean".
Un nouveau comité de pilotage est prévu début octobre au cours duquel seront étudiées "toutes les implications techniques et financières pour émettre un avis sur les choix définitifs, notamment sur les projets de gares portés par la communauté de communes de la Domitienne et par les agglomérations de Béziers et de Narbonne.
Ensuite, le préfet a annoncé qu'il consulterait individuellement les collectivités et les forces socio-économiques, avant de transmettre au ministre délégué aux transports, Frédéric Cuvillier, le bilan de cette concertation et ses propositions avant la fin de l'année.