Narbonne : arrêt prolongé à la Comurhex

Areva s'attend à de nouveaux "impacts" jusqu'en 2013 sur le site de la Comurhex à Narbonne.

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Narbonne (11) : arrêt prolongé à la Comurhex

La direction d'Areva estime que la chute des commandes de combustible nucléaire au Japon, après Fukushima, devrait de nouveau affecter en 2012 et 2013 ses deux usines Comurhex en France, dont celle de Narbonne, actuellement à l'arrêt jusqu'à la fin de l'année.

La direction d'Areva  estime que la chute des commandes de combustible nucléaire au Japon, après Fukushima, devrait de nouveau affecter en 2012 et 2013 ses deux usines Comurhex en France,  dont celle de Narbonne, actuellement à l'arrêt jusqu'à la fin de l'année.

"Le décalage de production lié aux commandes japonaises devrait avoir un impact en 2012 et 2013", a déclaré  une porte-parole du groupe nucléaire français, qui emploie environ 600 personnes sur ces sites.

Dans un communiqué diffusé vendredi à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy sur le site nucléaire du Tricastin (Drôme), le syndicat Force Ouvrière (FO) évoque un arrêt de quatre mois en 2012 des usines Comhurex de Malvesi (Aude) et au Tricastin.
 

"Ce n'est pas confirmé", a déclaré Cédric Noyer, délégué syndical FO chez Areva NC, "mais cela correspond au recul des commandes d'environ un tiers dont on nous fait part", a-t-il indiqué.

Le syndicat a également évoqué un arrêt anticipé à mai 2012 de l'usine George-Besse
1 d'Eurodif (enrichissement d'uranium). Ce projet figure également dans un document
interne, qui détaille le plan d'action stratégique qu'Areva doit dévoiler le 13 décembre.
La direction a maintenu vendredi sa prévision d'une fermeture à la fin 2012.

La Comurhex, filiale à 100% d'Areva, transforme l'uranium naturel en deux phases pour obtenir de l'hexafluorure d'uranium, qui est ensuite enrichi et transformé en combustible pour les centrales nucléaires.

L'arrêt de la plupart des réacteurs japonais, après la catastrophe de Fukushima, a entraîné la fermeture des sites en novembre et décembre en raison de la baisse de la demande au Japon, un des principaux clients d'Areva en dehors d'EDF.

Dans l'ensemble du Japon, sur un parc de 54 réacteurs, seulement dix unités seront encore en service, quatre supplémentaires devant en outre être mises à l'arrêt dans les toutes prochaines semaines. Nul ne sait quand seront réactivées celles déjà stoppées.

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