Les employés des Autoroutes du Sud de la France appellés par les syndicats à débrayer toute la journée.
Les grévistes ont manifesté jeudi matin devant le siège des ASF à Narbonne, dans l'Aude. Ils demandent de meilleures conditions de travail et une hausse de salaire décente.
Selon la direction des Autoroutes du Sud de le France, 5% des employés auraient cessé le travail.
Créé en 1957, le réseau ASF (Autoroutes du Sud de la France, dont l'A9) est le 1er réseau autoroutier à péage en France : un tiers du réseau autoroutier français concédé. Sur son site internet, le groupe affirme employer 7 873 salariés en CDI et recevoir plus de 2 millions de clients par jour.
Selon la CGT, qui dénonce la dégradation des conditions de travail au sein de l'entreprise depuis sa privatisation, il y a quatre ans et son rachat par Vinci, "la direction générale ASF et sa DRH imposent des augmentations salariales 2012 en dessous même de l'inflation réelle connue en 2011, qui au bas mot est de 2,5%, sachant que l'avenir immédiat nous réserve encore une dégradation du pouvoir d'achats pour laquelle nul ne peut dire à l'avance quelle en sera l'ampleur, si des urnes, ressort la continuité ou l'alternative habituelle."
Le syndicat refuse de se contenter de "quelques 1 à 2,05% d'augmentation générale et individuelles incluses pour avoir participé à dégager des bénéfices 2011 faramineux, pour le groupe VINCI de 1,9 milliard d'euros, dont 820 millions d'euros générés par les entreprises de VINCI Autoroutes (ASF, ESCOTA et Cofiroute)."