Nîmes : interpellations de 6 escrocs présumés

2 sont écroués pour extorsion de fonds et un est placé sous contrôle judiciaire. Les 3 autres seront déférés en soirée

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Cinq hommes et une femme soupçonnés d'être impliqués dans une affaire d'extorsion de fonds, à savoir des recouvrements de créances qui allaient de 10.000 euros à 950.000 euros, ont été interpellés, a indiqué vendredi le procureur de la République de Nîmes Robert Gelli.

Trois prévenus ont été mis en examen pour "extorsion de fonds en bande organisée et association de malfaiteurs" et deux ont été écroués jeudi, le troisième, un créancier, étant placé sous contrôle judiciaire.

Les trois autres devaient être déférés devant la justice vendredi après-midi et un mandat de dépôt sera requis à leur encontre, a précisé M. Gelli.

Une septième personne - un second créancier - devrait être mise en examen plus tard.

Parmi les personnes impliquées, les principaux responsables sont deux figures du banditisme qui ont été pris dans les filets de la police judiciaire.

Le premier, Eric Ferdinand, 36 ans, huit condamnations à son actif, dont une pour prise d'otage, s'est fait connaître en Belgique en s'échappant d'une prison en hélicoptère. Le deuxième, Guy Daniel, 50 ans, a quatre condamnations à son casier, dont une de douze ans de réclusion criminelle pour "vol avec arme".

L'enquête, qui a concerné le Gard mais aussi les Bouches-du-Rhône, avait été ouverte en octobre 2011 après l'incendie de l'entrepôt d'une entreprise.

Très vite, les policiers s'étaient aperçus que le sinistre était lié à une demande de paiement.

Au total, l'enquête qui se poursuit pour identifier toutes les victimes, voire d'autres donneurs d'ordre, a permis de déterminer que des créanciers faisaient appel à cette équipe pour récupérer des sommes dues, sans savoir forcément les méthodes que les malfrats allaient utiliser, a expliqué M. Gelli.

La police a également mis à jour des remises d'argent qui ne correspondaient pas à de vraies dettes, comme des exigences de dommages et intérêts après un accident, y compris pour préjudice moral, a ajouté le procureur de la République.

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