Nîmes : Ségolène Royal en campagne

La présidente de la région Poitou-Charentes était en visite à Nîmes, mercredi soir, dans le quartier de Pissevin.

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Nîmes : Ségolène Royal en campagne

Ségolène Royal, candidate à la primaire PS, a accusé mercredi Nicolas Sarkozy "d'entretenir la crise" pour "annihiler la capacité de résistance" des Français, afin qu'en 2012, ils aient le "réflexe de maintenir les mêmes au pouvoir".

Ségolène Royal était en visite à Nîmes, mercredi soir. Elle s'est rendue dans le quartier populaire de Pissevin. Elle, qui dans un dernier sondage n'arriverait que 3e avec 10% des intentions de votes à la primaire socialiste, s'est payée un bain de foule, avec signatures d'autographes. Au total, elle n'est restée que 30 minutes.

Ségolène Royal, candidate à la primaire PS, a accusé mercredi Nicolas Sarkozy "d'entretenir la crise" pour "annihiler la capacité de résistance" des Français, afin qu'en 2012, ils aient le "réflexe de maintenir les mêmes au pouvoir".

"On nous dit que rien n'est possible. Tous les jours on assomme les Français par des annonces catastrophistes, des déficits, des dettes, des fragilités bancaires, des pays voisins qui s'écroulent, l'austérité, la rigueur, la baisse des salaires, la baisse des retraites...", a énuméré Mme Royal lors d'un meeting à Arles.

"Au fond, s'il y a cette espèce d'acharnement sur toutes ces mauvaises nouvelles, sans que le chef de l'Etat et le gouvernement actuels ne prennent la peine de dessiner un avenir meilleur, moi je pense que c'est volontaire, c'est pour annihiler la capacité de résistance des gens, c'est pour leur faire croire qu'il n'y a pas d'autres solutions", a-t-elle estimé. "C'est pour, petit à petit, détruire des services publics et les privatiser pour les mettre entre les mains des amis du pouvoir".

"C'est pourquoi, très solennement, je veux dire ici que j'accuse le gouvernement actuel et que j'accuse l'actuel président de la République d'entretenir la crise au lieu de la résoudre", a lancé la présidente de la région Poitou-Charentes.

"Il y a dans cette façon de faire un inadmissible cynisme", a-t-elle enchaîné, ils ont fait, au fond, le calcul que si dans quelques mois la crise s'approfondissait, les Français auront peur et donc leur réflexe sera de maintenir les mêmes au pouvoir".

"Ils ont intérêt au creusement de cette crise pour que le moment venu, en effet, les Français n'aient plus cette capacité de résistance", a insisté Mme Royal.

Le dernier sondage (CSA) :

François Hollande et Martine Aubry seraient en tête du premier tour de l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy, mais celui-ci affronterait Marine Le Pen au second tour si la candidate socialiste était Ségolène Royal, selon un sondage CSA pour BFMTV, RMC et 20 minutes diffusé jeudi.

En cas d'hypothèse Hollande, ce dernier aurait 28% des voix au premier tour devant Nicolas Sarkozy, 24%, et Marine Le Pen, 18%. Viendraient ensuite François Bayrou (7%), Jean-Luc Mélenchon (6%), Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo (5% chacun), Eva Joly (4%), Nathalie Artaud (1,5%), Philippe Poutou, Christine Boutin et Nicolas Dupont-Aignan (0,5%).

Martine Aubry rassemblerait 27% des suffrages contre 25% pour Nicolas Sarkozy et 19% pour Marine Le Pen.

Ségolène Royal, avec 19% des intentions de vote, serait derrière Nicolas Sarkozy (26%) et Marine Le Pen (20%).

Par ailleurs, à la question "parmi les personnalités politiques suivantes, quelle est celle que vous préféreriez voir investie par le Parti socialiste à l'issue des primaires pour être candidat à l'élection présidentielle de 2012?", 34% des personnes interrogées répondent François Hollande, en baisse de 3 points par rapport à août, et 27% Martine Aubry (-4). Ségolène Royal (19%, +3 points), est troisième, suivie d'Arnaud Montebourg (6%, +1), Manuel Valls (4%, +1), et Jean-Michel Baylet (1%).

47% des sympathisants socialistes placent en tête François Hollande (+2 points en un mois), devant Martine Aubry (31%, -8 points) et Ségolène Royal (9%, -1). Manuel Valls (5%) et Arnaud Montebourg (4%) gagnent 2 points. Jean-Michel Baylet fait 1%.

Dans le cadre d'un second tour aux primaires, François Hollande vient en tête chez les Français (52%) et chez les sympathisants de gauche (57%) face à Martine Aubry (40% dans les deux hypothèses).

François Hollande est également vainqueur face à Ségolène Royal (66% chez les Français, 84% chez les sympathisants de gauche). Dans un second tour Aubry-Royal, Martine Aubry viendrait à bout de Ségolène Royal, avec 66% et 82% de préférences.

46% des personnes interrogées considèrent que le PS sortira "divisé et affaibli" des primaires, contre 35% qui estiment qu'ils sera "rassemblé et renforcé", 6% ni l'un ni l'autre, et 13% ne savent pas.

67% d'entre elles ne connaissent toujours pas les conditions à remplir pour pouvoir voter aux primaires socialistes, contre 33% qui répondent qu'elles les connaissent. 28% des personnes interrogées sont susceptibles d'aller voter à ces primaires, dont 52% de sympathisants socialistes.

Par ailleurs, François Hollande a "le plus la stature d'un président de la République" pour 40% des Français, Martine Aubry pour 17%. Suivent Ségolène Royal (11%), Arnaud Montebourg et Manuel Valls (4%) et Jean-Michel Baylet (2%).

Sondage réalisé par téléphone, les 19 et 20 septembre auprès d'un échantillon de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Notice disponible à la commission des sondages.

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