Perquisition chez Abdelkader Mérah

En ce moment, un important dispositif de forces de l'ordre est déployé chez Abdelkader Mérah, le frère de Mohamed.

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Le domicile d'Abdelkader Merah à Auterive fait depuis ce matin 9h l'objet d'un déploiement de forces de l'ordre. Le frère de Mohamed Mérah serait présent, après l'avoir extrait de prison pour l'emmener sur place à la recherche de nouveaux éléments.

Cette opération, menée par la sous-direction antiterroriste, a été effectuée en présence d'Abdelkader Merah, qui a été extrait de sa prison pour être emmené sur place à la recherche d'éventuels nouveaux indices et complicités.

Ces sources n'ont pas précisé ce que les hommes de la police judiciaire et les enquêteurs antiterroristes cherchaient au domicile de Merah, déjà perquisitionné au moment de son arrestation en mars. Mais les investigations ont rendu nécessaire de retourner à la recherche d'éléments "complémentaires" dans le petit pavillon de plain-pied qu'Abdelkader Merah occupaient avec sa compagne depuis 2011 dans cette petite commune à quelques dizaines de kilomètres au sud de Toulouse, a dit l'une de ces sources, interrogée sur l'éventualité que la perquisition fasse suite à la récente audition du suspect par le juge. Le 10 septembre dernier, le frère de Mohamed Mérah était entendu par un juge. Il avait avoué pendant son audition la présence d'un troisième homme lors de l'achat du blouson.

Selon notre reporter sur place, Jean-François Géa, le périmètre policier est place depuis 9h ce matin, tout autour du domicile du frère de Mohamed Mérah.

La présence d'un troisième homme

Seul mis en examen dans les tueries de Toulouse et Montauban, Abdelkader Merah a été entendu pour la première fois par le juge antiterroriste le 10 septembre sur les faits de complicité d'assassinats terroristes qu'il nie (lire notre article).

Depuis la mort de Mohamed Merah, l'enquête vise à déterminer s'il a bénéficié éventuellement de soutiens, notamment de la part de son frère. Les juges veulent savoir dans quelle mesure il agissait ou non pour le compte d'un réseau. Au cours de cette première audition, Abdelkader Merah a reconnu la présence d'un troisième homme lors de l'achat du blouson de motard que portait son frère Mohamed lors des tueries de Toulouse et Montauban, selon une source proche du dossier.

L'ex-patron du renseignement entendu par un juge

L'ex-directeur central du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini a été entendu "cette semaine" par un magistrat parisien pour lui expliquer la façon dont son service avait travaillé sur l'affaire Merah, selon des sources proches du dossier. Interrogé mercredi par l'AFP, Bernard Squarcini a "confirmé" cette audition, "pendant une demi-journée, comme témoin" information révélée par l'hebdomadaire L'Express, mais s'est refusé à tout autre commentaire.

Il a expliqué au magistrat le travail effectué par son service et lui a commenté la majeure partie des 24 notes entièrement ou partiellement déclassifiées de la DCRI, dont le travail de surveillance de Merah avant ses crimes a fait l'objet de multiples critiques. Selon les sources, Bernard Squarcini a notamment relevé n'avoir obtenu les éléments techniques de l'ordinateur utilisé par Mohamed Merah que le dimanche 18 mars en début d'après-midi, soit trois jours après l'assassinat de deux parachutistes à Montauban et la veille de la tuerie de l'école juive de Toulouse.

Il a expliqué au magistrat les avoir transmises après dépouillement à la police judiciaire en début de soirée, quelques heures avant l'irruption de Merah dans l'école où il a froidement abattu trois enfants et un père de famille. En revanche, il a nié que son service ait obtenu avant les meurtres quelque information d'un service étranger (américain, selon ces sources), quant à la venue de Merah dans les zones tribales pakistanaises, ont précisé les sources.

En fin de journée, la perquisition au domicile d'Abdelkader Mérah était toujours en cours.

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