Un an après Fukushima, certains d'inquiètent de la péremption des pastilles d'iode délivrées aux riverains de Golfech.
Des pastilles d'iode périmées à Golfech
Il y a un an, survenait la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima. A l'occasion de ce triste anniversaire, on pense aussi à la centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne. Une polémique est née sur la validité des pastilles d'iode des riverains.
Il y a un an jour pour jour, le Japon était dévasté par un tremblement de terre et un tsunami avant de devoir faire face à une catastrophe nucléaire exceptionnelle : Fukushima. Depuis cette catastrophe, l'énergie nucléaire fait débat et inquiète.
Près de la centrale nucléaire de Golfech, en Tarn-et-Garonne, la polémique s'est installée depuis plusieurs jours autour des pastilles d'iode de potassium délivrées aux riverains pour protéger leur thyroïde en cas d'accident nucléaire.
Toutes les communes situées dans un rayon de 10 Km autour de la centrale doivent en avoir à disposition. Mais certains s'inquiètent de la validité de ces comprimés en raison de de l'absence de date de péremtion sur les boîtes. Depuis 2009, la Pharmacie des Armées qui les délivre gratuitement aux riverains inscrit uniquement leur date de fabrication.
Pas de quoi s'inquiéter forcément... Selon un pharmacien, "les comprimés d'iode sont stables à vie".
Autre sujet d'inquiétude, la quantité de pastilles disponibles et une nouvelle circulaire interministérielle qui prévoit que la Préfecture de Haute-Garonne mette en place un site unique de stockage. Selon François Arcangeli, conseiller régional Europe-Ecologie Les Verts, "on peut se demander si finalement, cette façon de regrouper tout sur un site unique ce n'est pas une façon de masquer des stocks qui sont insuffisants".
La question est en effet d'actualité : la Haute-Garonne dispose d'un million deux cent mille pillules. Si l'on en croit la notice, c'est moitié moins que ce qu'il faudrait en cas d'accident nucléaire.