Toulouse, Albi, Tarbes, Lourdes subissent un épisode de pollution atmosphérique.
Air pollué aux particules en Midi-Pyrénées
L'air, qualifié de "très stable", limite la dispersion des polluants dans les quatre secteurs de Toulouse, Tarbes, Albi et Lourdes. Un 1,3 millions de personnes, victimes de l'air pollué, décèderaient chaque année dans le monde selon l'OMS.
Avec les températures à la baisse combinés à un vent faible, les chauffages tournent à plein régime. Une alerte à la pollution de l'air par des particules a été déclenchée dans plusieurs grandes agglomérations de la région et leur périphérie.
L'Observatoire régional de l'air de Midi-Pyrénées (Oramip) analyse la qualité de l'air.
Jeudi, le premier niveau de pollution de l'air par des particules fines en suspension a été franchi dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées et la grande couronne, notamment à Toulouse, Lourdes, Tarbes et Albi. Vendredi, la qualité de l'air est rouge à Toulouse comme à Paris, c'est-à-dire classée mauvaise à très mauvaise sur l'indice ATMO. Voir la carte de la qualité de l'air en France...
Ce niveau 1 correspond à des valeurs inférieures à 50 microgrammes par m3 (µg/m3).
A Toulouse, l'Observatoire a mesuré 63 µg, à Tarbes 65 µg durant deux jours consécutifs. Ces taux ont atteint 58 µg à Lourdes, ainsi que 55 µg à Albi.
L'air, qualifié de "très stable", limite la dispersion des polluants dans ces quatre secteurs. Jeudi, l'indice de qualité de l'air a été "mauvais" à Toulouse et "médiocre" sur les trois autres villes. Vendredi 13 janvier 2012, les conditions météorologiques devraient se maintenir et l'indice devrait être "mauvais" sur Tarbes et Toulouse, et "médiocre"
sur Albi et Castres.
Il est recommandé aux personnes sensibles (enfants, personnes âgées, insuffisants respiratoires) de "respecter scrupuleusement leur traitement médical".
Cet avis de pollution est fondé sur les nouveaux critères de surveillance européens(information à 50 µg/m3 et alerte à 80 µg), inférieurs aux anciens critères français (80 et 125 µg). L’agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) a rendu un rapport en 2009. Il souligne que l’exposition de la population aux particules fines, même avec une concentration moyenne mais sur la durée, semble davantage un facteur de risques sur la santé que l’exposition pendant une durée courte à des concentrations élevées. Les particules fines seraient un facteur aggravant de mortalité, de l’ordre de 30 000 personnes par an en France et concernent des personnes déjà fragilisées (poumons, coeur, athsme, allergies...). Un 1,3 millions de personnes, victimes de l'air pollué, décèderaient chaque année dans le monde selon l'OMS.
Le plan particules prévoit des mesures pour atteindre une baisse de 30% des particules à l’horizon 2015 dans les secteurs de l’industrie, du chauffage domestique et tertiaire, des transports, de l’agriculture et en cas de pics de pollution.