Rude accueil pour Sarkozy en Ariège

Sarkozy en Ariège: gaz lacrymogènes contre une manifestation intersyndicale

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Sarkozy en Ariège: visite officielle

Le Président de la République a présenté ses voeux au monde rural.

Les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes contre une manifestation syndicale de 500 à 800 personnes suivant les évaluations, qui tentait de se diriger vers le lieu du discours du président Sarkozy mardi à Pamiers (Ariège),

Balles en caoutchouc

Des manifestants, dont le secrétaire de l'union départementale CGT Christophe Couderc, se sont plaints d'avoir été atteints par des projectiles en caoutchouc, le syndicaliste à la tempe, d'autres au ventre.

"Nous avions autorisé un rassemblement sur la place Sainte-Hélène, mais pas de cortège. Or, à peine arrivés sur place, les manifestants ont tenté d'emprunter la rue menant au gymnase où s'exprimait le chef de l'Etat", a déclaré  le directeur départemental de la sécurité publique Michel Pagès.

"Nous n'avons fait que notre devoir"

Le responsable de la police a démenti toute "violence policière". "Nous avons fait trois sommations, nous n'avons fait que notre devoir", a-t-il ajouté.

Christophe Couderc comme le président du conseil général de l'Ariège Augustin Bonrepaux (PS) présents à la manifestation ont au contraire estimé "inadmissible" l'attitude de la police contre une "manifestation pacifique".

L'un comme l'autre assurent que les heurts ont eu lieu à près d'un kilomètre du gymnase où se trouvait le chef de l'Etat, pour lequel "il n'y avait aucun danger".

M. Couderc assure qu'une syndicaliste a dû être conduite à l'hôpital. Selon lui, les forces de l'ordre "ont manqué de discernement".

"Tout le monde était révolté", a déclaré M. Bonrepaux, qui assure avoir reproché aux policiers leur attitude "irresponsable".

Le DDSP a indiqué que la police avait interpellé "7 ou 8 personnes qui tentaient de s'infiltrer sur le lieu du discours munis de fausses invitations". Ils ont été relâchés ensuite, selon lui.

Les manifestants s'étaient rassemblés en fin de matinée à l'appel d'une intersyndicale CGT-CFDT Solidaires-FSU-UNSA contre "le bilan de Sarkozy et du MEDEF". "Accueillons comme il se doit le président Sarkozy !" titrait le tract d'appel à la manifestation.

M. Bonrepaux avait accueilli le chef de l'Etat dans une cantine bio de Pamiers pour la première étape de son voyage-éclair en Ariège, mais il avait déclaré: "Je n'irai pas plus loin, je ne suivrai pas le candidat, et je rejoindrai la manifestation".

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