Ryanair menace de partir de Nîmes et Carcassonne

La compagnie low cost menace de se retirer des aéroports de Nîmes et Carcassonne

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Ryanair menace de quitter Nîmes et Carcassonne

Suite à une enquete menée par Bruxelles sur les subventions allouées à la compagnie Ryanair à Carcassonne et à Nimes la compagnie low cost menace de se retirer de ces deux aéroports. Ecoutez son directeur

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a accusé la Commission européenne, mercredi
à Marseille, de mener une "vendetta" contre le modèle low cost en enquêtant sur des aides publiques dans 18 aéroports où elle opère et en voulant réformer les taxes aéroportuaires.

"Le fait que la Commission européenne, depuis sa défaite dans l'affaire de Charleroi en 2008, ait augmenté le nombre d'enquêtes sur les aéroports (où opère) Ryanair, est une preuve éclatante de la vendetta menée par la direction générale de la concurrence", a estimé le directeur général adjoint de la compagnie, Michael Cawley, lors d'une
conférence de presse.

En 2008, la Cour européenne de justice avait annulé une décision de la Commission européenne condamnant des avantages consentis par la région wallonne et l'aéroport
de Charleroi à Ryanair.

Mais Bruxelles enquête désormais sur des aides publiques accordées dans 18 aéroports
en Europe où opère Ryanair, dont ceux de Marseille, Nîmes, Carcassonne, La Rochelle, Pau et Angoulême. Ces procédures menacent l'activité et les emplois
de la compagnie, selon celle-ci.

"Cette vendetta contre Ryanair et les aéroports régionaux doit se terminer avant qu'elles n'aient des répercussions négatives", a ajouté M. Cawley. Et d'évoquer des fermetures de lignes, voire de terminaux là où Ryanair assure l'essentiel de l'activité. "Marseille ne pourrait pas réussir sans Ryanair et l'enquête pourrait conduire à la fermeture du terminal mp2", a-t-il dit.

L'activité de la compagnie, qui compte transporter 80 millions de passagers en 2012, serait également menacée par un projet de directive européenne visant à uniformiser les taxes imposées aux compagnies dans les aéroports publics, supprimant ainsi les avantages accordés dans les terminaux low cost.

"Quand on achète ses avions 70 millions de dollars pièce, le baril de brut 100 dollars et qu'il faut encore payer les pilotes et les équipages, on ne peut pas reverser 20 euros de taxe par passager aux aéroports sur un prix de billet moyen de 40 euros", a souligné le dirigeant.

La Commission doit adopter de nouvelles lignes directrices relatives au secteur de l'aviation, qui couvriraient notamment le financement des infrastructures aéroportuaires,
à la suite d'une consultation publique.

M. Cawley devait ensuite se rendre à Nîmes, Carcassonne et La Rochelle, tandis que le patron de Ryanair, Michael O'Leary, portait le message mercredi en Allemagne où plusieurs aéroports sont aussi dans le collimateur de Bruxelles.
 

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