Les restes humains étaient enterrés dans un terrain, non loin d'une caravane. Un suspect est en garde à vue.
Les gendarmes ont découvert la dépouille d'un homme, mardi matin, dans un terrain isolé sur la commune de Saint-Siffret, près d'Uzès, dans le Gard. Le cadavre était enterré. C'est à l'occasion d'un dispositif de recherche commun avec gendarmes de Bagnols-sur-Cèze et gendarmes du PI2G, peloton d'intervention, que le corps a été retrouvé.
Le corps d'un marginal, disparu à la mi-juin dans les environs d'Uzès dans le Gard, a été retrouvé mardi à demi-enterré dans un terrain appartenant à un homme qui a été immédiatement placé en garde à vue, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Nîmes.
Cet homme d'une quarantaine d'années, qui n'avait pas de logement fixe mais n'était pas pour autant un "clochard", sans emploi et vivant de menus travaux, avait été déclaré disparu fin juin, a expliqué à l'AFP le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli.
Sa voiture avait été retrouvée incendiée début juillet et une enquête avait été alors confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze.
Le fruit du travail d'enquête avait conduit le parquet, le 8 août dernier, à ouvrir une information judiciaire pour enlèvement et séquestration.
"Mardi matin, une opération de gendarmerie a été effectuée à Saint-Siffret, conduisant à la découverte du corps du marginal, à demi-enterré, sur le terrain où habitait, dans un mobil-home, un individu suspecté d'être le meurtrier", a affirmé le procureur, confirmant une information du quotidien régional Le Midi-Libre.
Le corps du quadragénaire était assez dégradé mais, selon les déclarations de l'auteur présumé, le meurtre remonterait au 4 juillet.
Ce jour-là, après avoir invité sa future victime à boire des bières, le meurtrier présumé aurait frappé le marginal avant de lui porter plusieurs coups de couteau.
Il lui reprochait d'avoir violé son amie, laquelle a confié aux enquêteurs avoir effectivement eu une relation "un peu forcée" avec la victime, mais ne pas avoir porté plainte, a précisé M. Gelli, évoquant "une affaire sordide".
Le meurtrier présumé, placé en garde à vue mardi, sera déféré devant un juge jeudi matin. Il devrait être mis en examen pour assassinat.
