Le tribunal de commerce de Nanterre a donné son feu vert, vendredi.
C'est désormais chsoe faite, Sernam est tombé dans le giron de Géodis.
Le tribunal de commerce de Nanterre, chargé de statuer sur le sort du transporteur en redressement judiciaire depuis janvier, a rendu sa décision vendredi en fin d'après-midi.
Géodis était le seul repreneur et son projet soutenu par le Ministère des Transports, qui le qualifie de sérieux.
C'est loin d'être l'avis des salariés, dépités de voir "mourir" Sernam. Géodis, filiaile de la SNCF, rachète le fonds de commerce pour 500 000 Euros (son offre initiale était de 50 000 Euros mais Géodis a accepté mardi dernier de faire une offre plus "convenable") mais ne reprendrait que 893 postes sur les 1441 actuels.
Le patron de Geodis, Pierre Blayau, avait initialement posé deux conditions. La première a été remplie avec l'annonce par la Commission européenne que le repreneur n'aurait pas à rembourser 642 millions d'aides touchées par Sernam et jugées illégales par Bruxelles.
La seconde tenait à la date de prise de contrôle de l'entreprise. M. Blayau exigeait d'en avoir la jouissance 28 à 45 jours après la décision judiciaire. Mais il a dû se résoudre à proposer une reprise en main dès le 7 mai.
Encore une fois, le gouvernement s'est félicité de ce projet de reprise partielle, affirmant que des solutions d'emplois seraient proposés à tous les salariés licenciés.
Dans la région toulousaine, l'agence Sernam de Castelnau-d'Estrétefonds est évidemment concernée par cette reprise. Une cinquantaine de salariés y travaille.