Sète : Comanav-ferries ou reprise à l'italienne ?

L'italien GNV pourrait reprendre une partie des activités de la Comanav. 200 marins sont bloqués à Sète depuis 4 mois.

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Une réunion a eu lieu mercredi soir à Casablanca : il semblerait que ce soit la compagnie Grandi Navi Veloci qui l'emporte. L'italien ne reprendrait que 40% de l'ensemble des 1300 employés de La Comanav-ferries Comarit. Les 200 marins qui patientent à Sète depuis 4 mois pourraient laisser éclater leur colère.

Les autorités marocaines auraient donné leur feu vert aux Italiens, pour la reprise des liaisons maritimes entre Sète et Tanger, Sète et Nador et enfin Almeria et Nador.

 Si la piste d’une reprise de la ligne par l’Italien GNV (Grandi Navi Veloci) se confirme, il faudra “stocker” les ferries ailleurs. Or les marins sont opposés à tout déplacement des navires dans l’enceinte du port tant que leurs salaires n’auront pas été réglés.

Quelques 200 marins de la Comanav ferries-Comarit attendent une décision venant du Maroc.

Bloqués depuis quatre mois, les équipages du Biladi, du Marrakech et du Bni nsar vivent dans des conditions précaires à bord. Certains n'ont touché aucun salaire.

Pour sortir de cette situation, trois pistes ont été évoquées. La première, la reprise temporaire de la ligne par la compagnie Italienne GNV, qui assurerait les rotations, avec au moins deux de ses navires, pendant une période indéterminée, semble être celle qui a été retenue, d'autant qu'elle séduit le plus les autorités portuaires.

Inutile de préciser que toute option permettant aux marins de conserver leur emploi serait un soulagement. Si, en revanche l’option GNV se confirme, un mouvement de colère n’est désormais plus à exclure.

Mi avril, l'association internationale ITF qui défend les marins et les gens de mer, avait demandé la saisie des 3 bateaux pour obliger la compagnie marocaine à payer les 250 marins bloqués depuis janvier.
Les trois ferries, qui effectuaient la liaison Sète Tanger, ont été saisis par les huissiers en janvier dernier à la demande des fournisseurs de fuel pour 4 millions d'euros d'impayés.
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