Thales à Toulouse a été débloqué mercredi matin mais le mouvement continue.
Toulouse : le site Thales débloqué
Thales à Toulouse a été débloqué mercredi matin mais le mouvement continue.
Une centaine de salariés d'une filiale de Thales, Thales Services, ont entamé un mouvement depuis mardi sur deux sites du groupe, à Toulouse et à Elancourt (Yvelines), pour s'opposer à un projet de cession d'une partie des activités informatiques.
La crainte d'un plan social sévère
A l'appel d'une intersyndicale CFDT, CGT, CGC et FO, les salariés s'opposent à la cession des activités informatiques de la division "Business & Solutions" (BUS), qui emploie 600 personnes et mène notamment des projets d'intégration de systèmes informatiques auprès des Hôpitaux de Paris et de la Bibliothèque nationale.
La division devrait être cédée à GFI Informatique qui serait, selon les syndicats,
chargée d'un plan social à moindre coût.
Un projet sans conséquences sociales selon la direction
Un porte-parole de la direction de Thales a assuré que le projet de cession, "toujours en négociation", n'aurait "aucune conséquence sur l'emploi, compte tenu de l'engagement du repreneur", soulignant que cette solution semblait "la meilleure" pour permettre la croissance de cette activité.
Les salariés sont pour leur part mobilisés depuis plusieurs mois contre le projet. "Il y a un durcissement du mouvement", a souligné Gilbert Queury de la CGT. "Cela fait sept mois que cela dure, la direction avait initié un cycle de réunions pour essayer de proposer des solutions mais elles sont très nettement insuffisantes pour les salariés", a-t-il encore dit.