Le PSG qui a retrouvé son football . Score final 3 à 1
1er match à domicile, dans l'antre du parc des Princes: du Paris d'Ancelotti, 3/1 : victoire claire et nette, Paris a dominé Toulouse en grosse difficultés dans le secteur défensif.
Le seul but toulousain signé Jerome Braaten a été inscrit dans l'avant dernière minute de jeu . C'était le 1er match au parc des Princes du nouvel entraineur parisien Carlo Ancelloti.
Avec ce large succès, le PSG reste plus que jamais leader de la L1 avec trois
points d'avance sur Montpellier, vainqueur de Lyon (1-0).
Après une défaite en amical contre l'AC Milan (1-0) et une humiliation évitée
de justesse en Coupe de France face aux amateurs de Locminé (2-1), le technicien
transalpin était particulièrement attendu dans le jardin du club de la capitale
et un faux pas aurait forcément écorné l'image et la stature de l'homme aux deux
Ligues des champions.
D'autant qu'Ancelotti n'avait pas fait les choses à moitié: outre son milieu à
trois fétiche, les supporteurs parisiens ont également découvert une composition
d'équipe plutôt originale avec un trio Pastore-Ménez-Nene pour animer le secteur
offensif, sans attaquant de pointe de métier.
Mais après une entame fébrile, le PSG a rapidement pris la mesure du Téfécé, ouvrant
le score par Nene (38e) dont le tir a été dévié par le Toulousain
Ninkov à la suite d'un beau travail de Pastore et de Ménez côté droit. Pastore,
bien lancé par Ménez, a ensuite doublé la mise en remportant son face-à-face avec
le malheureux Ahamada (56e), avant que le Brésilien ne s'offre un doublé sur un
exploit personnel (68e).
La performance de Nene, désormais co-meilleur buteur du club avec Gameiro (9 réalisations),
et le 7e but de l'Argentin ne sont pas de nature à arranger la situation des avant-centres
parisiens. En attendant l'arrivée d'un renfort de poids en attaque d'ici la fin
du marché des transferts, priorité d'Ancelotti, Gameiro se voit déjà rétrogradé
sur le banc, au côté de Hoarau, alors que Erding a dû prendre place en tribunes.
Ancelotti adopté
L'absence d'une pointe face aux Toulousains n'a pourtant
pas donné de résultats immédiats et les Parisiens ont longtemps été à court de
solutions devant, avant la libération venue des pieds de Nene et une deuxième période
à sens unique.
Mais Ancelotti, nourri au lait de la Serie A italienne, a dû surtout apprécier
le comportement défensif de ses nouvelles troupes. La charnière Sakho-Lugano a
rarement été mise en danger, les Toulousains se créant très
peu d'occasions, hormis sur le but tardif de Braaten (88e), et les spécificités
du milieu à trois joueurs devant la défense commencent à être assimilées par les
Parisiens.
Outre le successeur d'Antoine Kombouaré, le public du Parc a aussi fait la connaissance
de la dernière recrue du club, le Brésilien Maxwell. Titularisé trois jours seulement
après son arrivée à Paris, l'ancien joueur du FC Barcelone a montré une réelle
aisance balle au pied sur le côté gauche de la défense, faisant oublier Saka Tiéné,
parti à la CAN avec la Côte d'Ivoire.
Maxwell a même été à deux doigts d'offrir une passe décisive à Ménez en seconde
période mais l'ex-Romain a gâché le cadeau (54e).
Pas de quoi perturber les premiers pas au Parc d'Ancelotti, qui a brandi des poings
rageurs à chacune des réalisations de son équipe. Le public parisien l'a déjà adopté.