Un homme dans le coma après l'accident de Marcoule

Brûlé à 80 %, l'ouvrier de Centraco est toujours dans un état grave. Il travaillait près du four lors de son explosion.

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Gard : retour sur l'accident de Marcoule

Lundi 12 septembre, 12h37, une déflagration dans une usine de retraitement de déchets nucléaire fait 1 mort et 4 blessés à Marcoule. Un four d'incinération a explosé.

L'homme très grièvement blessé lors de l'accident de Centraco, est toujours dans un état grave. Transporté après l'accident, au CHU de Montpellier, il a été transféré ce mardi à l'hôpital des armées de Clamart près de Paris. Son corps est brûlé à 80 % et son pronostic vital est toujours engagé.

Employé comme fondeur à Centraco, âgé de 27 ans, il est aussi pompier volontaire à Uzès.

Hier, il a été héliporté en direction du CHU de Montpellier, une heure après l'accident qui a causé la mort d'un autre ouvrier et blessé trois autres employés du centre de traitement des déchets radioactifs.

Le blessé grave travaillait à proximité du four de fusion des déchets de faible radioactivité au moment de l'explosion.

Les trois autres blessés sont hospitalisés à Bagnols-sur-Cèze.

Les enquêteurs de la gendarmerie étaient mardi sur le site nucléaire de Marcoule (Gard) sur les lieux de l'explosion la veille d'un four servant à recycler des déchets faiblement radioactifs, un accident qui a fait un mort et quatre blessés dont un grave.

Le blessé grave, brûlé à 80% et hospitalisé au CHU de Montpellier, était mardi dans un "état stationnaire", selon la préfecture.

Dès mardi matin les gendarmes de la Section de recherches, chargés de l'enquête pénale, étaient sur place, sur l'installation Centraco à Codolet, a indiqué l'exploitant, la Socodei, filiale d'EDF, qui attendait également les représentants de l'inspection du travail.

L'accident n'a provoqué aucune fuite radioactive, ont assuré dès lundi les autorités.

La déflagration s'était produite vers midi dans un bâtiment contenant un four de fusion de déchets métalliques mis en service en 1999. L'incendie déclenché a été maîtrisé peu après 13H00.

Trois enquêtes sont ouvertes, par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les gendarmes et l'inspection du travail pour éclairer les circonstances de l'explosion. Selon la Socodei, "c'est la première fois qu'un drame de cette ampleur se produit sur le site".

Le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli, a prévu de faire une conférence de presse mardi à 18H00.

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