A Saint-Jory près de Toulouse, une zone maraichère menacée de disparition pour cause de constructibilité a été sauvée.
Les derniers maraîchers toulousains ont gagné
L'agglomération toulousaine est passée de 1200 maraîchers à 200 en 40 ans. Leurs terres ne seront pas constructibles et resteront en zone agricole. Ils ont gagné de sauver ces petites zones cultivées. La plupart vendent en AMAP.
Dans le cadre du Plan Local d'Urbanisme, une zone maraichère située sur la commune de Saint-Jory était menacée de destruction parce qu'elle devait devenir zone constructible. Après enquête publique et pétition, la communauté urbaine du Grand Toulouse a décidé de préserver la parcelle.
Les maraichers qui la cultivaient fournissaient quatre AMAP (des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) et nourrissaient environ 300 familles de la région avec des produits locaux directement de l'agriculteur au consommateur.
Après une enquête publique, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse a décidé de sauvegarder ces zones fertiles.