Une trentaine de communes, sinistrées par les intempéries de la semaine derrière, seront placées en état de catastrophe naturelle, a déclaré Manuel Valls, en déplacement à Montpellier. Des inspections concernant l'A.75, en partie effondrée, et l'hôpital de Lodève, inondé, seront menées.
En visite ce dimanche à Montpellier, Manuel Valls a annoncé la déclaration prochaine de l'état de catastrophe naturelle pour les communes sinistrées lors des récentes intempéries dans le Sud-Est après, avoir rencontré une dizaine d'élus et parlementaires de l'Hérault.
La solidarité nationale jouera. La procédure d'état de catastrophe naturelle sera déclarée dans les prochains jours pour une trentaine de communes de l'Hérault", a indiqué le Premier ministre, venu au congrès national du Parti radical de gauche (PRG).
Solidarité du gouvernement
Manuel Valls a tenu à délivrer "un message de solidarité" du gouvernement devant plusieurs élus locaux, notamment le président de la région Languedoc-Roussillon, Damien Alary (PS), le président du conseil départemental de l'Hérault, Kléber Mesquida (PS), le sénateur-maire de Castelnau-le-Lez, Jean-Pierre Grand (Les Républicains), ou la maire socialiste de Lodève, Marie-Christine Bousquet.
Le Premier ministre a salué "les pompiers, les gendarmes et les bénévoles", qui sont intervenus lors des derniers épisodes orageux "et qui ont permis cette fois qu'il n'y ait pas de drame humain", a-t-il déclaré.
Relevant cependant que les dégâts matériels avaient été "très importants", notamment dans la vigne, il a affirmé que "les efforts de la filière ne doivent pas être anéantis par cet épisode", souhaitant la mise en oeuvre rapide de "la procédure de calamité agricole".
Une inspection concernant l'A.75
Reprenant une proposition du président du conseil départemental, M. Valls a souligné l'urgence de "mener des études sur les cours d'eau", dont les crues subites peuvent causer d'énormes dégâts. Une inspection sera conduite concernant l'autoroute A.75, qui s'est effondrée en partie le 12 septembre dernier. Une autre, menée par l'Agence régionale de santé, concernera l'hôpital de Lodève, dont le rez-de-chaussée a été inondé.
Matignon va également "examiner la possibilité de faire intervenir l'armée pour dégager des terrains, des cours d'eau, dans les jours qui viennent. Il ne faut pas s'interdire cette possibilité, qui apportera de l'aide aux services communaux et intercommunaux".