A Nîmes, dans le Gard, un laboratoire de la gendarmerie nationale à la pointe de la technologie vient d'être inauguré. Il permet aux techniciens de la cellule d'investigation criminelle de travailler avec les outils les plus performants.
Les techniciens de la cellule d'investigation criminelle de la gendarmerie nationale travaillent désormais dans un laboratoire flambant neuf à... Nîmes.
Ils recherchent des traces de foulage, papillaires ou encore d'ADN.
Le laboratoire est composé de quatre salles. Toutes équipées de nouveaux appareils spécifiques qui permettent de rendre les preuves matérielles prélevées sur les lieux de crimes ou de délits irréfutables.
Ces méthodes nous permettent de traiter beaucoup plus de supports : poreux, non poreux, qu'avant on ne pouvait pas traiter pour remonter aux auteurs des faits.", déclare le major Pascal Espérandieu, technicien à la cellule d'identification criminelle.
Reportage à Nîmes, dans le Gard.
durée de la vidéo : 00h01mn41s
D. Moine et D. de Barros
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©France 3 Languedoc-Roussillon
La création de ces plateaux criminalistiques en France fait suite à une décision de l'union européenne. Il s'agit d'uniformiser et de favoriser les échanges de preuves scientifiques.
Ce laboratoire nîmois tout juste inauguré devra attendre toutefois septembre prochain pour obtenir sa certification auprès du Comité Français d'Accréditation.