Suite à l'agression de trois rugbymen de l'ASM Clermont-Auvergne dans la nuit de samedi à dimanche à Millau (12), deux des cinq suspects placés en garde à vue ont été mis en examen et écroués. Les trois autres ont été relâchés faute de preuves. De nouvelles interpellations sont attendues.
Trois jours après l'agression à l'arme blanche de trois joueurs de rugby de l'ASM Clermont-Auvergne, deux des cinq suspects placés en garde à vue ont été mis en examen pour "violence aggravée en réunion avec préméditation" et écroués. L'un a été placé en détention à la maison d'arrêt de Rodez dans l'Aveyron, l'autre est incarcéré à la prison de Mende en Lozere. Les deux hommes de 20 et 22 ans, déjà connus des services de police, risquent en correctionnelle une peine maximale de 10 ans de détention.Les trois autres suspects ont été relâchés, sans faire l’objet de poursuite.
D'autres personnes restent à identifier et à interpeller
Selon le procureur de la République de Rodez (12) Yves Delpérié, les auditions des différents suspects ont permis d'identifier cinq autres individus, activement recherchés. Le groupe d'agresseurs était composé d'une dizaine de personnes.
Le procureur de Rodez a également confirmé la piste d'une expédition punitive menée contre les internationaux clermontois après une altercation verbale dans un bar.
Les trois joueurs Aurélien Rougerie, Benjamin Kayser et Julien Pierre vont mieux. Ils ont quitté l'hôpital. Aurélien Rougerie et Benjamin Kayser ont rejoint le groupe clermontois en stage de préparation à Falgos (Pyrénées-Orientales). Julien Pierre a lui retrouvé sa famille et son domicile où il se repose comme le joueur le confirme sur son compte twitter :
Heureux d'être rentré parmi les miens, ça fait du bien. Merci à vous tous pour vos messages ça fait vraiment chaud au coeur.
— Julien Pierre (@JulienPierre4) 22 Juillet 2014