Aveyron : des peines de 15 ans de prison pour les 2 principaux accusés du meurtre de Jean-Ronald

Au terme de 2 mois de procès, les jurés de la cour d'assises de l'Aveyron ont prononcé des peines allant de 1 ans avec sursis à 15 ans ferme pour une partie des accusés du meutre de Jean-Ronald d'Haity en 2010 à Millau. 8 accusés ont été acquittés. 

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Les jurés de la cour d'assises de l'Aveyron, au terme de 2 mois de débats, ont condamné les 2 principaux accusés du meurtre de Jean-Ronald d'Haity, survenu à Millau en mai 2010, à des peines de prison de 15 ans de prison ferme. Huit autres accusés ont été condamnés à des peines de 1 ans avec sursis à 13 ans ferme. Enfin les huit derniers ont été acquittés.

Ces condamnations sont légèrement inférieures aux réquisitions du parquet : le 25 novembre le procureur avait requis de 17 à 20 ans de réclusion criminelle contre les "meneurs" de l'"expédition punitive" ultra-violente :  20 ans pour Morad Laanizi, 26 ans, et 17 ans pour son frère, Taoufik, 32 ans. L'accusation avait également requis 12 ans de réclusion criminelle contre Vincent Tournadre, 26 ans, autant pour Abdel-Malik Taghouzi, 30 ans, et des peines de 8 à trois ans pour six coaccusés. L'avocat général avait en revanche requis l'acquittement pour les huit autres accusés, en déclarant que le doute leur profitait.

Au total, 18 accusés comparaissait devant la cour d'assises pour avoir mené une "expédition punitive" visant "les Antillais" de Millau. Le soir du 8 mai 2010, une vingtaine de jeunes, majoritairement encagoulés ou encapuchonnés, forcent la porte de l'appartement de Jean-Ronald d'Haïty, 20 ans. Ils sont armés de couteaux, de battes de base-ball et même d'un sabre de samouraï. Jean-Ronald tente de fuir par une fenêtre. Il reçoit un coup de couteau dans le dos et un autre en plein coeur.

Quelques semaines auparavant, Morad avait eu la mâchoire fracturée dans une bagarre avec un Antillais habitant à la même adresse que Jean-Ronald.


Le procès a été marqué par de longs débats pour établir les responsabilités de chaque accusé mais il a aussi fait l'objet d'un coup de théâtre : une magistrate suppléante avait covoituré deux accusés (qui comparaissaient libres) entre Montpellier et Millau. Les avocats de la défense avait demandé une enquête et des sanctions mais le président de la cour d'assises ne les avait pas suivi. 


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