Bosch: le CE valide un accord sur l'avenir du site de Rodez

Le comité d'entreprise de l'usine d'équipement automobile Bosch d'Onet-le-Chateau (Aveyron) a validé mardi un accord sur un plan d'économies
en échange d'un investissement de plus de 29 millions d'euros qui doit garantir l'avenir du site jusqu'en 2018

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
112 départs en pré-retraite
L'accord prévoit 112 départs en pré-retraite pour les salariés de 57 ans et plus entre août 2013 et juin 2014 dans cette usine proche de Rodez, qui employait 1.542 personnes début 2013. Pendant cette période, 21 embauches sont prévues.
La direction pourra également faire "sauter" 20 jours de RTT (réduction du temps de travail) en cas de surcharge de travail, jours qui pourront être placés sur un compte, ou au contraire imposer la prise de jours de RTT en cas de baisse de régime.
L'accord prévoit aussi une modération salariale.

Nouvel investissement
L'objectif affiché est de permettre 9,2 millions d'économies sur le site, à la demande de la direction allemande du groupe. En échange, le groupe Bosch a promis d'investir plus de 29 millions d'euros pour permettre à l'usine de fabriquer un nouveau type d'injecteur, investissement qui doit assurer l'avenir du site aveyronnais jusqu'en 2018.
Cet accord, obtenu à la suite de négociations entre les partenaires sociaux le 5 avril, a déjà obtenu un avis favorable de la division Diesel Systèmes du groupe Bosch, dont dépend le site, et du CHSCT (comité hygiène, sécurité et conditions de travail) de l'usine d'Onet-le-Château.

L'accord doit encore être validé
L'accord doit encore être validé par le directoire du groupe, feu vert qui devrait intervenir dans les jours qui viennent, a déclaré un syndicaliste à un correspondant de l'AFP. "Je ne vois pas comment le directoire pourrait refuser un accord qui a été accepté par tous", a expliqué Pierre Rivière, du syndicat Sud (majoritaire).

Vidéo : reportage de Rouzane Avanissian et Dominique Canterelle



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information