Retenu à l'aéroport de Montréal en raison de son passé judiciaire, le député européen aveyronnais a finalement bénéficié d'un visa spécial de 7 jours.
Le député vert européen José Bové a finalement été autorisé mercredi à séjourner au Canada, où il souhaite dénoncer le traité de libre-échange avec l'UE (Ceta), quelques heures après s'être fait saisir son passeport à l'aéroport de Montréal.
Arrivé mardi soir de Paris, l'eurodéputé souhaitait participer à diverses manifestations anti-Ceta organisées en marge de la visite au Canada du Premier ministre français Manuel Valls, de mercredi soir à vendredi soir.
José Bové a toutefois été retenu à sa descente d'avion par la police des frontières qui lui a ensuite confisqué son passeport, le priant de regagner la France par le premier vol pour Paris, soit mercredi après-midi.
En conférence de presse mercredi matin, il a expliqué que les autorités canadiennes lui reprochaient son passé "criminel" et sa condamnation à trois mois de prison pour son implication dans la destruction d'un restaurant McDonald's en 1999.
Quelques minutes plus tard, l'altermondialiste a reçu un appel de la police des frontières canadiennes l'informant, selon lui, d'un "revirement de situation". Il s'est vu accorder un visa spécial de sept jours, a-t-il dit.