Le PGHM de l’Ariège relayait ce 25 mars sur les réseaux sociaux de multiples interventions auprès de parapentistes, profitant de l’occasion pour rappeler que la prudence est toujours de mise en montagne, spécialement en période de crise sanitaire pour ne pas sur-saturer les hôpitaux.
Les gendarmes de haute-montagne (PGHM) de l’Ariège et Choucas 09 (forces aériennes de gendarmerie nationale) sont intervenus à trois reprises, ce mercredi 24 mars, sur des accidents de parapentes après une dégradation soudaine des conditions de vol. L'information a été partagée par le PGHM 09 sur sa page Facebook. Un seul blessé est à déplorer, les autres ont atteri dans des arbres ou étaient bloqués techniquement. Depuis le début de l'année 2021, le PGHM de l'Ariège a déjà réalisé une soixantaine d'interventions, toutes activités sportives confondues.
Le PGHM de l'Ariège rappelle que “le parapente reste une activité à risques, au même titre que l’alpinisme, le VTT ou le ski hors piste" et invite à mesurer encore davantage les risques en période de crise sanitaire.
À l’heure où la Covid 19 semble de nouveau gagner du terrain dans nos montagnes et nos vallées, ne surchargez pas les urgences des hôpitaux
Dans les départements de l'Ariège ou des Hautes-Pyrénées, les interventions du PGHM sont souvent liées à la pratique de l'escalade de falaise, du ski (de rando actuellement) ou des raquettes à neige. Le capitaine Jean-Marc Bougy du PGHM 65 rappelle quelques conseils de bon sens, pourtant parfois oubliés avec l'enthousiasme de la sortie en montagne.
- En premier lieu, il convient de prendre connaissance du BRA (Bulletin d'estimation des Risques Avalanches) pour être à même de prendre les bonnes décisions
- Idéalement, se rapprocher des professionnels de la montagne pour faire une sortie encadrée
- Ne pas hésiter à contacter le PGHM pour avoir des informations en temps réel et donner son itinéraire et heure de retour supposée
- Eviter à tout prix les sorties en solo en montagne. Jean-Marc Bougy indique que "statistiquement, les interventions pour des personnes décédées en montagne l'étaient pour des personnes parties seules";
- Toujours partir avec l'équipement adéquat, adapté à la saison et à la sortie. En hiver, a minima la pelle, sonde et le DVA ... et bien sûr être capable de s'en servir;
- Enfin toujours bien préparer son "fond de sac" c'est à dire "l'indispensable de survie" qui contient au minimum une couverture de survie, une pharmacie, une paire de gants et un bonnet, des vêtements chauds de rechange, une polaire et un vêtement de pluie, un briquet ou des allumettes (voire une pierre à feu), une bougie, un sifflet (d'au moins 110 db pour signaler sa position), des barres énergétiques.
- Être aussi vigilant au retour qu'à l'aller. De nombreux accidents ont lieu lorsque la fatigue et la baisse d'attention se fait sentir.
Et si vous avez pris soin de contacter le PGHM ou des personnes de votre entourage avant la sortie, pensez à les prévenir dès votre retour.