La dernière rencontre en première division du MHSC et de l'Olympique de Nîmes date de 25 ans. Mais les 2 clubs se croisent depuis les années 80 soit en D1, soit en D2. L'antagonisme des supporters a parfois dépassé les limites du fair-play. Michel Mézy le rappelle : le football est d'abord une fête.

C'est au siècle dernier que débute l'histoire des derbys entre Nîmes et Montpellier.

Le Nîmes Olympique fondé en 1937 et le Montpellier Hérault en 1974 se croisent  pour la première fois dans les années 80 dans ce qui est alors la deuxième division. 

C'est d'ailleurs surtout en D2 que les deux clubs se sont affrontés. Et une vingtaine de fois seulement en 40 ans toutes compétitions confondues. 
La dernière rencontre officielle date de 2009 en ligue 2.  Dans l'élite, il faut remonter déjà à 25 ans en arrière.

Dimanche à la Mosson, un nouveau chapitre de leur histoire commune s'ouvre. Et pour la première fois, il s'écrira sans Louis Nicollin l'emblématique président-fondateur de Montpellier.

Michel Mézy, joueur et entraîneur des deux formations, n'a jamais voulu choisir entre les deux.
 

Le plus Nîmois des Montpelliérains et vice-versa refusera toujours de choisir entre les 2 clubs. Entretien réalisé par Daniel Moine et ©F3 Pays gardois

Au fil des saisons, si l'enjeu sportif existe, c'est surtout entre supporters que la rivalité est la plus forte.
Depuis les années 2000, les relations entre groupes ultras nîmois et montpelliérains empirent. Elles se transforment quasi systématiquement en affrontements.
 
Reportage de Luc Calmels et Enrique Garibaldi ©F3 LR

A la grande déception du plus Nîmois des Montpelliérains (et vice-versa ). 
Michel Mézy, 23 saisons passées à Nîmes, son club formateur, puis 34 à Montpellier, son club de fin de carrière et de l'après, celui aussi de son grand ami Louis Nicollin.

Il espère de tout coeur que dimanche, les supporters nîmois et montpelliérains respecteront la 74ème minute de la rencontre : depuis 18 mois, le stade de la Mosson applaudit à la 74ème minute qui correspond à l'âge de Louis Nicollin à son décès.
 

Michel Mézy le rappelle constamment : le football est une fête, la passion oui, la violence non.
 

Je pense que le football est une fête. pour moi la rivalité est source de progrès, pas de haine.
 

Du côté du jeu, il espère un match ouvert, offensif, avec des équipes qui ont des styles différents et la capacité de déployer du beau jeu.
 

Pour l'ancien milieu défensif nîmois et actuel conseiller du président du MHSC, le derby va opposer 2 équipes offensives, un match ouvert avec des supporters, il l'espère, passionnés et fair-play. Entretien réalisé par Daniel Moine ©F3 Pays Gardois

L'ancien milieu défensif des Crocos et toujours conseiller du président du MHSC a d'ailleurs un vieux rêve : réunir les 2 clubs en un seul, avec un grand stade, pour "réconcilier tout le monde".

Dans ce reportage de Laurent Beaumel et Franck Detranchant, à Vendargues, à mi-chemin entre Nîmes et Montpellier, on voit bien que l'idée d'une fusion n'est pas pour demain.
 

Ou vous êtes Montpelliérain ou vous êtes Nîmois, il n'y a pas d'autres solutions.
 

L'occasion d'entendre à nouveau la chanson que Ricoune a dédié à Louis Nicollin, après la défaite de Montpellier face à Nîmes lors de la Coupe de France en 1996 : "il est rentré à Montpellier à cheval".
 

A Vendargues et Nîmes, Laurent Beaumel et Franck Detranchant ont rencontré le chanteur Ricoune et des supporters qui expliquent ce qu'évoque le derby Nîmes Montpellier pour eux. ©F3 LR
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