Un nouvel équipement pour la prise en charge des personnes victimes de malaises cardiaques est actuellement déployé par les sapeurs-pompiers du Lot. Un moniteur défibrillateur nouvelle génération qui permet d'envoyer en temps réel les données recueillies sur le terrain au médecin régulateur du SAMU basé à Cahors.
Les équipes des sapeurs-pompiers du Lot travaillent depuis peu avec un tout nouvel équipement. Un moniteur défibrillateur nouvelle génération pour envoyer les données recueillies sur le terrain à un médecin basé à Cahors. Un réel gain de temps et un diagnostic fiable pour les sapeurs pompiers.
Des données envoyées en temps réel
Lorsqu'un patient est pris en charge, dans l'ambulance, les infirmiers posent directement les électrodes de leur nouveau moniteur défibrillateur et un bilan est directement effectué. Avec ce nouvel appareil, l'électrocardiogramme ainsi que d'autres paramètres du bilan de santé de la victime sont envoyés en temps réel à l'hôpital de Cahors, dans la salle de régulation du SAMU, ou les équipes de Thierry Debreux, directeur médical du SAMU 46, recueillent les données. "Les douleurs thoraciques sont les premiers éléments de sortie en général, que ce soit pour les ambulanciers ou les pompiers. Avoir un électrocardiogramme nous permet de finaliser correctement notre décision."
Un défibrillateur de dernière génération
Au-delà de l'envoi de données en direct, l'appareil est avant tout un défibrillateur de dernière génération. L'appareil permet de réaliser sur place des réanimations cardiopulmonaires assistées à distance par le médecin régulateur.
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Le commandant Michel Taillade, infirmier-chef au SDIS 46 explique : "Une machine qui aujourd'hui réduit la taille du département car elle permet de rapprocher le médecin régulateur de la victime. Elle permet aussi de mieux l'orienter, et d'apprécier la gravité d'une situation et donc d'envoyer une équipe médicale du SAMU à la rencontre de nos équipages."
Un investissement de 600 000 euros
D'ici trois ans, 42 appareils de ce type seront déployés sur les 30 centres de secours et d'incendies que compte le Lot.
Sur le secours à la personne on ne travaille pas tout seul, il y a le primo intervenant, c’est-à-dire le citoyen, qui peut arriver, et pratiquer les premiers gestes.
colonel Patrick Magry, directeur adjoint du SDIS 46
Un dispositif conséquent, pour un investissement total de 600 000 euros. "Sur le secours à la personne on ne travaille pas tout seul, il y a le primo intervenant, c’est-à-dire le citoyen, qui peut arriver, et pratiquer les premiers gestes.
Ensuite les sapeurs-pompiers, le centre hospitalier, c'est un outil qui améliore le lien entre tous ces services", relate le colonel Patrick Magry, directeur adjoint du SDIS 46. Chaque année, les pompiers du Lot interviennent 250 fois auprès de victimes d'arrêts cardiaques.