VIDÉO. Vieillir avec son chien ou son chat, le meilleur médicament contre la solitude dans les maisons de retraite

La loi "Bien vieillir" permet aux résidents d'EHPAD de garder avec eux leur animal de compagnie à condition d'être suffisamment autonome pour pouvoir s'en occuper. Dans le Lot, la maison de retraite de Prayssac l’expérimente depuis longtemps et les bienfaits sont importants pour les pensionnaires qui gardent ainsi un lien avec la vraie vie.

Il l'accompagne partout. Dans sa chambre... Le long des couloirs de cette maison de retraite du Lot, dans toutes ses activités.  Loulou, un petit chien noir, ne lâche pas sa maîtresse d'une semelle. Macha souffre de troubles cognitifs et la présence de son petit chien a facilité son adaptation à ce nouvel environnement. C’est une belle façon de lutter contre la solitude. Avoir près de soi, au quotidien, son chien ou son chat.

Ça fait bientôt un an et grâce à Loulou, elle a réussi déjà à prendre possession de sa chambre, parce que si y avait Loulou, l’animal il va faire appel à l’émotion et l'émotion ça reste jusqu'au bout.

Coralie Bruyez psychologue de l'EHPAD

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L'EHPAD de Prayssac dans le Lot n'a pas attendu la récente loi "Bien vieillir" pour accepter les animaux de compagnie. Loulou n’est pas seul, il y a Frimousse le chat de l'établissement... et Zoé. Zoé n'appartient pas à un résident mais à Lola, l’une des aides-soignants.

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La loi "Bien vieillir" permet aux résidents d'EHPAD de garder avec eux leur animal de compagnie à condition d'être suffisamment autonome pour pouvoir s'en occuper. • ©FTV

Tout de suite on voit la personne s'apaiser, faut se le dire ça a quand même un lien hyper thérapeutique, un animal c’est quand même un lien vers l’extérieur, parce que ça leur rappelle chez eux, parce qu’on a tous eu un animal dans nos vies.

Lola Meunier, propriétaire de Zoé et aide-soignante à l'EHPAD

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Mais pour pouvoir garder son animal de compagnie, il faut être capable de s'en occuper. "Je ne suis pas capable de m'en occuper j’ai déjà du mal pour moi, il faut être sûr de soi pour pouvoir avoir une bête. Ce n’est pas que je n’en voudrais pas mais je pense que je n'assumerais pas " raconte Michèle Fourier des Corats, résidente de l'EHPAD de Prayssac. Sur sa liste d'attente, l'établissement compte de futurs pensionnaires qui ne se voient pas vieillir sans leur fidèle compagnon.