Faucheurs, opposants aux OGM et militants de la cause écologiste de tout poils ont rendez-vous ce week-end à Gramat dans le Lot. L'occasion de se distraire et d'échanger. Car si les OGM sont interdites en France, la vigilance est toujours mise.
A Gramat ce week-end, il est beaucoup question d'OGM, de mutagénèse et de VTH. Les militants de la cause anti-OGM sont en fête dans le Lot avec conférence, ateliers, concerts et ateliers en tout genre. L’occasion de soutenir financièrement les faucheurs volontaires poursuivis par la justice. Les bénéfices de la fête leur reviendront.
L'occasion également de sensibiliser le grand public à la question des organismes génétiquement modifiés. Si le moratoire de 2008 sur la question a marqué la fin des actions spectaculaires des faucheurs volontaires, la vigilance et le militantisme sont toujours d'actualité. Selon les organisateurs, de nouvelles menaces pèsent sur l’agriculture. Car la famille des OGM s’agrandit.
On connaissait les plantes transgéniques, issues de la transgénèse, cette modification qui consiste à introduire un gène étranger dans la plante (par exemple « un gène de poisson dans une fraise »). Depuis quelques années existe la mutagénèse. Cette fois, on fait muter le génome des plantes via des agents chimiques ou d’autres techniques de laboratoire, sans apport de gènes étrangers. Cela crée des variétés rendues tolérantes aux herbicides (VRTH).
Selon le ministère de l'agriculture, il ne s'agit pas d'OGM, mais les faucheurs, eux, sont loin d'être convaincus. Neuf organisations ont déposé un recours au Conseil d’Etat pour demander un moratoire sur la vente et la mise en culture de ces VRTH.

Tous les renseignements sur la fête des faucheurs, ici