Tomates et fraises : le prix ne fait pas forcément le goût

Au mois de juin, la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) a proposé à plus de 1000 consommateurs de noter le goût des fraises et des tomates vendues en grande distribution. 52 dégustations à l'aveugle ont été organisées dans toute la France notamment à Cahors dans le Lot.

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Reines de nos tables en été, les fraises et les tomates vendues en grandes surfaces déçoivent. Les consommateurs se montrent très majoritairement déçus par le goût des tomates et des fraises vendues en grandes surfaces et ce quels que soient les prix, dont les écarts peuvent pourtant être importants, l'origine ou la variété des produits. C'est ce que révèle mercredi une étude de la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie). 

Au mois de juin, la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) a proposé à plus de 1000 consommateurs de noter le goût des fraises et des tomates vendues en grande distribution. 52 dégustations à l'aveugle ont été organisées dans toute la France notamment à Cahors dans le Lot.
L'association de consommateurs a procédé entre le 15 mai et le 30 juin 2014  à 52 séances de dégustation à l'aveugle dont une à Cahors (46) auprès de 1.000 consommateurs. Elle a parallèlement effectué des relevés de prix dans plusieurs enseignes de la grande distribution dans 60 villes situés notamment dans le Tarn, l'Aveyron, les Hautes-Pyrénées et le Lot en région Midi Pyrénées.

"Les résultats globaux sont décevants en particulier pour les tomates qui ne sont appréciées que par 27% des consommateurs. Pour les fraises, les résultats sont meilleurs avec 43% des participants satisfaits du goût, mais là aussi les marges de progression apparaissent importantes puisque 39% considèrent que les fraises testées n'étaient "ni bonnes ni mauvaises", note la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie).
La qualité gustative reconnue par les consommateurs ne diffère guère que le produit soit cher ou bon marché. Pourtant les écarts de prix sont loin d'être négligeables, souligne la CLCV.
Pour les fraises, ils peuvent varier de 1 à huit, entre 2,4 euros le kilo et 16,80 euros. Les fraises "origine France" ont un prix moyen de 9,2 euros le kilo, alors que celles en provenance de l'étranger tournent autour de 5,3 euros. Certaines catégories, comme les gariguettes (10,7 euros), les ciflorettes (11,2) ou les maras des bois (11,7), apparaissent encore plus onéreuses.
Et pourtant, l'enquête CLCV constate que "les fraises les moins chères ne sont pas plus mal notées que les fraises les plus chères".
Si 34% des consommateurs déclarent adorer les fraises à 10,4 euros le kilo, contre 29,4% celles à 4,8 euros, ils sont dans les deux cas 15,3% à déclarer ne pas les aimer.

Conservation et apparence privilégiées au détriment du goût 

Pour les tomates, le bilan surprend plus encore: les "préférées des consommateurs sont plutôt les moins chères", 25,6% des sondés déclarant ne pas aimer les tomates à 2,9 euros le kilo, contre 22,2% celles à 1,7 euro.
Les écarts de prix sont moins importants (de 1 à 7 euros le kilo) que pour les fraises, car la majorité des tomates, au moment des relevés, étaient d'origine
française, indique la CLCV. Les variations de tarifs se justifient davantage par la variété, les tomates en grappes étant meilleur marché que les rondes ou les côtelées (la fameuse "coeur de boeuf"). Mais là encore, les plus chères ne sont pas forcément les plus appréciées.

Enfin, alors que la question de l'origine des fruits et légumes agite certains producteurs, dénonçant une concurrence déloyale, en termes de prix, et un goût insipide des produits importés notamment d'Espagne, les consommateurs ne sont pas d'un avis aussi tranché.
S'ils sont un peu plus nombreux à apprécier davantage les fraises françaises que les espagnoles (31,7% contre 28,1%), ils sont aussi plus nombreux à ne pas les aimer (16,4% contre 15,5%).

Dans cette étude, la CLCV recommande d'expérimenter un marquage en rayons offrant aux consommateurs des repères fiables pour distinguer les produits les plus goûteux.

A découvrir ci-dessous l'étude de la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) :


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