A Marvejols (Lozère), Turdus, numéro 2 français des fabricants d'éthylotests, a divisé ses effectifs par deux après le gel de l'obligation de posséder un éthylotest dans son véhicule. La plupart des commandes ont été annulées.
A Marvejols (Lozère), les effectifs ont été divisés par deux chez Turdus depuis le gel de l'obligation de posséder un éthylotest dans sa voiture. Au plus fort de l'activité, l'entreprise, numéro 2 du marché français, employait une soixantaine de salariés. Mais aujourd'hui, rares sont les commandes qui n'ont pas été annulées.
La société attend avec impatience le rapport de la Commission de la Sécurité Routière, qui doit être remis au gouvernement le 13 février. C'est sur cette base que sera rendue une décision définitive concernant cette mesure.
Contralco également touché
Le 5 février, devant la préfecture, à Montpellier, se sont les employés de Contralco qui ont manifesté contre la suppression des postes de CDD et d'intérimaires chez le numéro 1 français du secteur, basé à Gignac (Hérault), lui aussi victime de la suspension de la loi du 28 février 2012.
Elle faisait obligation à tout automobiliste de posséder un éthylotest dans son véhicule, sous peine d'amende. Mais le nouveau ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a demandé un gel de son application, afin d'évaluer avec précision les impacts de la présence d'éthylotests dans les voitures.