Lozère : un homme de 69 ans se suicide par arme à feu devant la gendarmerie de Florac

Un homme de 69 ans a mis fin à ses jours par arme à feu devant la gendarmerie de Florac, en Lozère, mercredi 9 décembre. Les gendarmes n'ont trouvé aucun lien entre l'homme et l'institution. Un psychologue clinicien doit rencontrer ce jeudi les militaires, choqués.

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Un drame s'est produit le matin du mercredi 9 décembre. Un homme de 69 ans s'est suicidé par arme à feu devant la gendarmerie de Florac (Lozère), sous les yeux de deux gendarmes. Une information de Midi Libre que nous avons pu confirmer.

Vers 9h30 mercredi, un homme est arrivé devant la gendarmerie de Florac. "Manifestement, il souhaitait attirer l'attention de deux gendarmes dont la fenêtre de leur bureau était ouverte", explique le Colonel Philippe Trinckquel, commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Lozère.

Le sexagénaire a tapé, avec son arme, sur le grillage métallique de la gendarmerie. "A aucun moment, il ne pointe l'arme sur eux. Il ne dit rien quand les gendarmes arrivent à la fenêtre." L'homme a pointé alors l'arme sur sa tête et s'est tiré une balle dans la tête.

Un psychologue sur place ce jeudi

Malgré les premiers secours prodigués avec du massage cardiaque pendant près de trente minutes, la victime n'a pu être réanimée. Le procureur de la République de Mende, Xavier Sicot, est venu sur les lieux. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort.

Les gendarmes - ceux qui ont vu l'homme mettre fin à ses jours et ceux qui sont intervenus après l'acte - sont extrêmement choqués. Ils sont peu habitués à voir un tel drame se produire sous leurs yeux ou à proximité de leurs bureaux. Ce jeudi, un psychologue clinicien s'est déplacé à la gendarmerie pour rencontrer les militaires impliqués.

Les gendarmes s'interrogent sur le geste de l'homme de 69 ans. Selon les premières constatations, il n'y avait aucun lien entre la victime et la gendarmerie. "Il n'y a aucun litige en cours, aucune suspension en cours, pas d'écrit particulier. Ca reste mystérieux", explique Philippe Trinckquel. Les auditions et les perquisitions ont débuté dès mercredi. L'enquête se poursuit.
 
 
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