"Marche ou crève". Les manifestants se sont rassemblés en gare de Marvejols, ce mercredi matin. Quelques 200 personnes qui craignent la remise en cause de 3 lignes : l'Aubrac (Clermont-Béziers) ,le Cévenol (Clermont-Nîmes) et la ligne Le Monastier-La bastide Puy-Laurent.
Ils sont surtout venus de Lozère mais aussi de l'Hérault. Environ 200 personnes, élus, responsables syndicaux ou simples usagers ont manifesté ce mercredi matin en gare de Marvejols, inquiets de la remise en cause des "petites" lignes ferroviaires dans les zones rurales.
Blocage symbolique à Marjevols
Une banderole et une photo à l'arrivée du train. Ce mercredi matin, les manifestants ont exprimé leur solidarité avec les cheminots en grève mais aussi leurs craintes pour l'avenir. Ils ont peur que la réforme en cours de la SNCF ne menace l'existence de trois "trains d'équilibre du territoire" dans la région : l'Aubrac (Clermont-Béziers) , le Cévenol (Clermont-Nîmes) et la ligne Le Monastier-sur-Gazeille / La Bastide Puylaurent ( qui relie la Haute-Loire à la Lozère).Notre équipe lozérienne, Lily Le Piver et Yannick Le Teurnier, a suivi l'action des manifestants à Marvejols
On retrouve Lily Le Piver et Yannick le Teurnier à Marjevols.
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©F3LR
Les Trains d'équilibre du territoire menacés?
Les trains dits " d'équilibre du territoire" (TET) assurent un service de grandes lignes rapide entre les principales villes non reliées par la grande vitesse et permettent ainsi le désenclavement des territoires. Un élément fondamental pour des départements comme la Lozère, la Haute-Loire ou le Cantal.
Promesses de l'Etat mais flou budgétaire
"L'Etat a promis de sauver les trains, sauver des lignes mais on voit qu'il n'y a rien d'inscrit au budget 2018", a réagi Jacky Thello, président du comité pluraliste de défense des trains joint par nos confrères de l'AFP. Le comité juge aussi que le transfert des lignes aux régions menacera leur pérennité.
Fin février, en dévoilant les grands axes de la réforme de la SNCF, Le premier ministre Edouard Philippe s'est engagé à ne pas toucher aux "petites lignes", pointées du doigt dans un rapport récent de l'ancien patron d'Air France Jean-Cyril Spinetta en raison de leur coût élevé au vu du faible nombre de voyageurs qui les utilisent.