La fédération nationale de défense du pastoralisme a déposé une requête devant le juge des référés du tribunal administratif de Nîmes, demandant à ce que des mesures de protection face aux attaques de loups soient prises par le préfet de la Lozère. Cette requête a été rejetée ce mercredi.
Ce mercredi, le juge des référés du tribunal administratif de Nîmes a rendu son jugement concernant les mesures de protection contre les attaques de loups en Lozère.
La fédération nationale de défense de pastoralisme a en effet déposé une requête afin que le préfet du département prenne des mesures de sauvegarde pour préserver les élevages.
La présence inhabituelle d'un loup de lignée balte en Margeride a été attestée par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage en juin dernier.
Selon les éleveurs, il pourrait s'agir finalement de deux loups échappés du parc animalier du Gévaudan en 2016, suite à un acte de malveillance.
Le tribunal administratif de Nîmes précise que cette information, non établie, n'aurait pas d'incidence sur le principe de protection du loup posé par la convention de Berne.
L'urgence non avérée
Le juge considère aussi que la requête fait obstacle à un arrêté pris par le préfet le 31 mai 2018, qui prévoit la mise en œuvre de mesures de prévention des attaques de grands prédateurs sur les troupeaux domestiques.
Enfin, les éleveurs avaient demandé à ce que les documents relatifs à l'activité du parc animalier du Gévaudan leur soient communiqués. Le juge a estimé que le caractère urgent de la requête n'était pas avéré.