Nouvelle attaque sur un troupeau de brebis à Sainte Hélène, à l'Est de Mende, en Lozère dans la nuit de mardi à mercredi : 3 brebis ont été tuées, 15 autres blessées dont 6 qui devront être euthanasiées. La coordination rurale accuse une meute de loup et dénonce l'attentisme de l'Etat.
Le loup a encore frappé en Lozère selon la Coordination rurale ! Cette attaque contre un troupeau de brebis a eu lieu la nuit dernière, dans le territoire de la commune de Sainte Hélène, à l'Est de Mende.
Trois brebis ont été tuées, 15 autres bêtes ont été blessées, 6 d'entre elles devront être euthanasiées.
C'est la seconde fois que cet éleveur subit une attaque en deux ans. A l'époque, l'ONCFS avait établi qu’il pouvait s’agir d'une attaque de loup. Trois brebis avait été tuées et plusieurs autres blessées. L'éleveur avait été indemnisé.
Une meute de loups ?
Selon Alain Pouget, le président lozérien de la Coordination rurale, il s'agit sans aucun doute d'"une meute de loup. Le pourcentage de prédation du loup ne cesse de croître en Lozère, où la population du loup est exponentielle".
Pour lui, le loup est présent dans 50 départements en France et "si l’État ne prend pas les choses en main, il n’y aura bientôt plus d'élevage et il faudra importer les produits au lait de brebis de l’étranger car les bergers ne veulent plus continuer leur activité et les nouveaux ne veulent pas s’installer.''
Le mieux vivre ensemble est intolérable pour les éleveurs !
Alain Pouget remet en question l'effondrement de la biodiversité concernant les populations de loup et fustige le futur texte que l'UICN doit adopter visant à "vivre en harmonie avec la nature" à l'horizon 2050, avec des objectifs intermédiaires pour 2030.
Emmanuel Macron a inauguré cette réunion, qui se déroulera jusqu'au 11 septembre à Marseille. Deux fois reporté à cause de la pandémie, le congrès de la plus grande organisation de protection de la nature s'inscrit dans un cycle de négociations autour de la biodiversité.