L'eau de Quézac a repris des couleurs. Après la vente par Nestlé et les incertitudes sur l'avenir, l'entreprise basée à Ispagnac en Lozère a su passer ce virage difficile. Depuis un an, le groupe pyrénéen Ogeu a pris les rênes et l'usine d'embouteillage s'est modernisée et tourne à plein régime.
Des bulles de circonstance… pour l'eau de Quézac.
Déjà un an écoulé depuis la reprise par le groupe Ogeu de la célèbre eau minérale gazeuse de la Lozère.
Dans l'usine d'embouteillage, près d'Ispagnac, la production tourne à plein régime et le calme est revenu au sein de l'entreprise qui emploie une quarantaine de personnes.
Les salariés ne regrettent pas leur ancien actionnaire, le géant Nestlé.
Après 15 ans d'immobiliste de Nestlé, des investissements vitaux pour Quézac ont été faits. Nos conditions sociales sont inchangées avec Ogeu, voire même meilleures. On nous a supprimé la 5e nuit de travail" explique Franck Meyrueix, délégué syndical CGT-Quézac.
4 nuits de travail par semaine au lieu de 5 et des investissements qui rassurent les salariés. 3 millions d'euros investis dans une ligne d'embouteillage de toute dernière génération. Capacité de production : 27.000 bouteilles à l'heure. Et de nouveaux marchés en perspective avec des bouteilles 1L15 et 50CL.
Reste au groupe Ogeu à développer une communication grand public, sans dénaturer l'identité de cette eau minérale, profondément liée au terroir lozérien.