Il va falloir se creuser les méninges ! Ce week-end, le club d'échecs de Langogne, en Lozère, reçoit le club de Nîmes. Une rencontre décisive pour le premier club du département, qui joue sa montée en Nationale III.
Adultes ou enfants, ils sont près de 80 licenciés cette année, à s’entraîner une à deux fois par semaine. Le club d’échecs de Langogne en Lozère, né il y a sept ans, est le premier du département.
Ici, on se creuse les méninges pour se vider la tête, comme l’explique Emma Beaud, arrivée troisième au championnat régional catégorie minime fille :
J’aime bien le principe de réfléchir et puis ça permet de se vider la tête après une journée de cours, on prend du bon temps à réfléchir entre nous et c’est assez convivial.
Tous apprécient dans les échecs l’esprit de fin stratège qu’il faut avoir : “Les échecs c’est voir au-delà de quelque chose. Donc en fait pour voir un coup, il faut voir au-delà du coup. C’est ça qui me plait”, souligne Elif Yayla, championne régionale catégorie minime fille.
Le président du club, Christophe Vasseur, abonde :
Quand on révise ou qu’on prépare en cours, c’est des notions de stratégies ou de tactiques, ça leur permet d’arriver sur une partie officielle avec de l’anticipation de la préparation et d’avoir une meilleure réussite pendant leur partie.
Et question stratégie, le club de Langogne se débrouille plutôt bien. Il est en effet dans le trio de tête de Nationale IV, et jouera dimanche sa montée dans la division supérieure, face à Nîmes, également dans le trio.
Le reportage d'Ophélie Le Piver et Yannick Le Teurnier :