Le festival Phot’Aubrac se tient tout le week-end en Lozère, Cantal et en Aveyron. Une cinquantaine d’expositions photos sont proposées aux visiteurs sur tout le plateau de l’Aubrac.
Comme celle du photographe et militant écologiste mondialement connu, Hans Silvester.
A l’intérieur d'une étable située au coeur de l’Aubrac vit un petit bout d’Ethiopie. Celle des femmes de l’ethnie Hamer que le photographe Hans Silvester a immortalisé au cours de ses nombreuses visites.
Des éleveurs de chèvres
“Elles vivent vraiment concentrées ensemble, parce que ce sont de grands éleveurs de chèvres. Ils ont quelque chose comme deux millions et demi de chèvres et les hommes sont souvent loin du village avec les animaux pour qu’ils aient à manger. Et donc, c’est comme ça, ils vivent entre eux et elles sont très très belles. Elles utilisent l’ocre, Cela fait qu’elles ont ces têtes rouges et la peau rouge.”
Victimes du dérèglement climatique
Des femmes fortes, indépendantes mais des femmes victimes comme tout leur peuple, d’un mal dont elles ne sont aucunement responsables : le dérèglement climatique.
C’est un monde qui est en train de disparaître, il ne faut pas se faire d’illusions
"C’est un monde qui est en train de disparaître, il ne faut pas se faire d’illusions. Et pour eux je me fais vraiment du soucis parce que ce sont les premières victimes sérieuses du changement climatique. Un peu moins de pluie et les bêtes n’ont plus assez à manger et sans les bêtes impossible de vivre là".
Jean-Pierre Montiel, co-organisateur de PHOT'Aubrac.
"Chemins de terre"
PHOT’Aubrac, festival de photo de nature, animalière et humaine, se déroule jusqu'à dimanche.. Géographiquement, les expositions se répartissent autour de Nasbinals, Aubrac, Saint-Urcize, Marchastel. soit sur les trois départements de la Lozère, de l’Aveyron et du Cantal.
Le thème retenu pour 2018 : "Chemins de Terre", c’est à dire tout ce qui est en lien avec les pèlerinages, les migrations, l’exil, l’exode, les déplacements de populations ou d’animaux. Un clin d’oeil à l’occasion des 20 ans de l’inscription des chemins de Compostelle de Lozère, à l’UNESCO.
Lucie Bressy nous parle de son travail en Mongolie: