Il pourrait finalement ne pas y avoir de sanction pour défaut d'équipement en pneus adaptés ou en chaînes à neige pour le deuxième hiver de suite, a indiqué jeudi le ministère des Transports. Le décret créant cette sanction n'est "pas envisagé à ce stade", selon le ministère.
Il pourrait finalement ne pas y avoir de sanction pour défaut d'équipement en pneus adaptés ou en chaînes à neige pour le deuxième hiver de suite, a indiqué jeudi le ministère des Transports
Le décret créant cette sanction n'est "pas envisagé à ce stade", selon le ministère.
"Il est important de laisser le temps aux usagers de s'habituer, ce n'est pas une mesure répressive",
Porte-parole du ministère des Transports
Une annonce publiée en octobre annonçait un premier report au moins jusqu'à fin décembre.
Depuis 2021, du 1er novembre au 31 mars, les automobilistes roulant dans les zones de montagne doivent équiper leurs véhicules de pneus neige, "toute saison", ou bien détenir des chaînes ou chaussettes à neige dans leur coffre, même s'il ne neige pas. Des arrêtés ont été pris dans la plupart des territoires montagneux du pays à l'est d'une ligne Bordeaux-Metz.
Pédagogie
Au total, 4.173 communes dans tout ou partie de 34 départements sont soumises à la nouvelle obligation d'équipement dans les Pyrénées, le Massif central, les Alpes, le Massif jurassien et le Massif vosgien. Les équipements hivernaux sont notamment obligatoires sur toutes les routes du Cantal, de Haute-Loire, de Lozère, de Savoie, de Haute-Savoie et des Hautes-Alpes. Au cours du premier hiver d'application, en 2021-2022, les pouvoirs publics n'ont pas sévi, réalisant surtout des opérations de "pédagogie" qui vont se poursuivre cet hiver.
Amende
Une amende de 2e classe (150 euros maximum) peut cependant être appliquée sur les routes présentant un panneau classique de chaîne blanche sur fond bleu, mais seulement si la route est enneigée. Des panneaux montrant une montagne, une valise de chaînes et un pneu indiquent les entrées et les sorties des zones où les équipements hivernaux sont obligatoires. Certains préfets ont considéré au contraire que cette obligation n'était pas justifiée dans leur département, comme en Corrèze, dans la Nièvre ou en Corse.
Ecrit avec AFP