Polémique autour du plan "loup" 2013-2017 et de la proposition de création de "zones d'exclusion"

Des associations de défense du loup, reçues jeudi par la ministre de l'Ecologie, ont insisté sur la nécessité de mieux organiser la protection des troupeaux menacés par les attaques avant de faciliter le recours aux tirs de défense.

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Le futur plan "loup" 2013-2017, qui doit être validé le 5 février, vise à garantir la protection du loup, une espèce protégée, tout en limitant les impacts sur l'élevage. Il prendra le relais du plan précédent 2008-2012.

Les associations environnementales ont fait part à la ministre de leur inquiétude concernant une proposition de loi déposée par le sénateur de Lozère,
Alain Bertrand (RDSE), qui vise à "créer des zones d'exclusion" où le loup pourra être abattu, et qui doit être discutée le 30 janvier.

Le futur plan "loup" en discussion

"On a insisté sur la dimension de la protection des troupeaux avant de mettre en oeuvre toute une batterie de mesures" pour autoriser les éleveurs à effectuer des tirs pour se défendre des loups, a expliqué à l'AFP Pierre Peyret, coordinateur loup/pastoralisme de l'association Ferus, après cette rencontre.
Les onze associations environnementales reçues au ministère ont notamment plaidé pour que soient définis plus précisément les critères (par exemple la hauteur des clôtures ou le nombre de chiens nécessaires selon le nombre de têtes dans le troupeau) encadrant la protection des troupeaux.
Pour ces associations, le futur "plan loup" ne doit pas appliquer des mesures de manière "standard sur l'ensemble du territoire" mais au contraire tenir compte des pratiques locales d'élevage et du niveau de présence du loup.
La ministre de l'Ecologie Delphine Batho avait, déjà, plaidé début décembre pour "une gestion différenciée" selon les régions.
"La situation n'est pas la même dans le Mercantour, en Savoie ou dans les Cévennes, il y aura des endroits où on aura davantage recours aux tirs d'effarouchement" avait-elle souligné.

Fin décembre, les principales organisations agricoles avaient exprimé "un peu d'espoir" après une réunion de travail sur le "plan loup" qui pourrait, selon elles, permettre "une diminution rapide" des prédateurs de leurs troupeaux.

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