2015 n'est pas une année à cèpes. En tout cas en Lozère. C'est ce qu'ont pu constater les amateurs et professionnels qui battent la campagne à la recherche du précieux champignon. Cette année, le cèpe lozérien est rare et restera donc cher sur les étals.
Vous l’avez peut être remarqué sur les marchés : cette année, le cèpe lozérien se fait rare. Et ce ne sont pas les températures négatives prévues les nuits prochaines qui vont arranger les choses. Dans toute la lozère, les récoltes de cèpes sont minables. Surtout si on les compare à l'an dernier. 2014 a en effet été une année à cèpes exceptionnelle avec une récolte abondante dès le mois de juillet.
"140 kilos pour la meilleure récolte, on est loin des 800 kilos quotidiens de l'an dernier !"
Qu'ils soient professionnels ou simples amateurs, les Lozériens qui arpentent les bois actuellement font plutôt grise mine. Pour les champignonneurs (Si, si, le mot est même accepté au scrabble!) il faut parcourir de grandes distances avant d'espérer remplir son panier.
Pour ceux qui vivent du champignon roi, c'est une catastrophe. Exemple, Thibaud Poudevigne, qui s'est lancé depuis deux ans dans la filière professionnelle du cèpe. Il a investi dans un local de 80 000 euros et sa chambre froide reste désespèrement vide.
Le reportage, dans la forêt lozérienne, d' Alex Grellier et Yannick Le Teurnier.
Et inutile de chercher sur internet, les bons coins des Lozériens pour la récolte de cèpes....la carte des cèpes reste un mythe!