Paradoxe au pays des taureaux : la course camarguaise coûte cher à ceux qui la font mais rapporte à toute l'économie locale. Les éleveurs locaux ne roulent pas souvent sur l'or. Les raseteurs, eux, peuvent gagner jusqu'à 2000 euros par mois.
Les courses camarguaises restent très populaires en petite comme en grande Camargue. Un monde de passion et de passionnés, de cavaliers, de raseteurs, de chevaux, qui vit avec ses règles et ses lois internes et qui change aussi.
A Lunel, dans l'Hérault, la Pescalune, bat son plein depuis le 11 juillet pour s'achever ce dimanche. Cette fête est l'un des grands rendez-vous autour du taureau. On ne dit d'ailleurs pas "féria", car c’est une fête proche de la tradition.
Un univers pas vraiment facile d'accès pour les néophytes et les touristes. Voici une petite mise en lumière sur son fonctionnement économique :
La course camarguaise en quelques mots
La course camarguaise est un sport dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs primés, fixés au front et aux cornes d'un bœuf appelé cocardier ou biòu (bœuf en provençal).Ce jeu très sportif se déroule sans mise à mort. Il est pratiqué dans les départements français du Gard, de l'Hérault, une large partie des Bouches-du-Rhône, ainsi que dans quelques communes du Vaucluse.
La course camarguaise est une tradition qui remonte au Moyen Âge.