La surpopulation et le manque d'hygiène est tel que l'Observatoire International des Prisons a déposé auprès du tribunal administratif un référé liberté : une procédure d'urgence tant la situation est alarmante. La maison d'arrêt compte 420 détenus au lieu de 180.
Cette requête de l'Observatoire international des prisons a été rejetée par le tribunal administratif de Nîmes. Le référé liberté, déposé le 3 juillet visait à enjoindre l'État à remédier aux problèmes de surpopulation et aux difficultés qui en découlent pour les détenus : insalubrité, manque d'intimité, climat de violence, insécurité, problèmes d'accès aux soins, à la formation, aux activités sportives des détenus.
28 points noirs dénoncés par l'OIP mais minimisés lors de l'audience vendredi, par le directeur de l'établissement pénitentiaire qui, s'il a reconnu quelques problèmes, a aussi mis en avant des projets de travaux pour la salle de sport et le parloir.
Des initiatives jugées peu suffisantes par les lanceurs d'alerte de l'OIP. Si aucune mesure n'est prise pour améliorer le sort des détenus, l'observatoire international des prisons envisage de faire appel devant le conseil d'état.