Le sénateur-maire UMP de Béziers, Raymond Couderc a estimé que "le bien fondé de la clause de conscience" reconnu pour les maires par le chef de l'Etat nécessite l'organisation "d'un grand débat national".
"Le président de la République a reconnu, devant le Congrès des Maires, le bien fondé d'une "clause de conscience" (...) Par là même, il reconnaît aussi que le projet de loi que sa majorité se propose de voter n'est pas un projet de loi comme les autres : les dispositions qu'il contient heurtent une grande part de nos concitoyens et risquent d'avoir de graves conséquences conduisant à la déstructuration de notre société", écrit-il.
"C'est un aveu reconnaissant l'absolue nécessité d'un grand débat national, voire même d'un référendum car l'impact d'un tel texte se répercuterait sur les générations à venir sans que les dégâts potentiels aient été évalués", ajoute M. Couderc, qui avait un temps affirmé, avant de se rétracter, qu'aucun mariage homosexuel ne serait célébré dans sa mairie.
"Le principe de précaution vaut pour les écosystèmes, ne vaut-il pas aussi (et en priorité) pour notre société ?", demande-t-il.