L'année 2018 a battu tous les records en matière de chaleur et d'orages. Elle a été l'année la plus orageuse depuis plus de 30 ans avec 725 000 éclairs et 296 jours d'orages. Parmi les régions les plus impactées figurent l'Occitanie, en 3ème place après la Corse et Provence Cote d'Azur.
L'année 2018, déjà la plus chaude depuis 1900, a aussi été la plus orageuse en France en plus de 30 ans (depuis que les relevés de détection de foudre existent). Météo orages, filiale de Météo France a relevé près de 725.000 éclairs et 296 jours d'orage.
Trois régions du sud particulièrement foudroyées
La Corse a été la plus touchée, avec une densité de 3,13 éclairs nuage-sol par km2 soit plus de 2 fois la moyenne nationale. En deuxième position se trouve la région Provence-Côte d'Azur, qui est habituellement la plus frappée, et en troisième l'Occitanie.Un record battu dès le mois de septembre 2018
2018 est l'année la plus "foudroyée" depuis la création, en 1987, du réseau national de détection de la foudre de Météorage, avec 724.953 éclairs (la décharge électrique entre le nuage et la terre, soit le "coup de foudre"),Dès septembre, 2018 avait franchi le seuil de l'année la plus orageuse enregistrée jusqu'alors : 1995, qui avait compté 697.000 éclairs. Notamment en raison d'un mai chargé, avec plus de 182.000 éclairs, soit trois fois la moyenne d'un mois de mai.
Plus de 41600 éclairs en une seule journée
Le 9 août a enregistré le plus d'éclairs de l'année : plus de 41.600. Outre les "nuage-sol", Météorage a recensé en 2018 plus de 8 millions d'éclair "intra-nuage" (entre parties inférieure et supérieure du nuage).Des conditions orageuses qui s'expliquent en partie par le haut niveau des températures
La température de l'année 2018, la plus chaude qu'a connue la métropole depuis 1900, a certes été un élément prépondérant dans cette activité orageuse mais, seule, elle n'explique pas tout, notamment les épisodes orageux précoces.Beaucoup de conditions étaient réunies pour les orages, avec notamment au printemps, des contrastes importants de températures entre air chaud dans les basses couches et air froid dans les hautes couches, mais aussi des pics de chaleur d'été, avec de subites apparitions d'air frais amenant l'étincelle.