Depuis samedi, les policiers collectent les témoignages des riverains du drame. 2 d'entre eux auraient donné un signalement d'un individu suspect, vu jeudi après-midi sur le site. Par ailleurs, les caméras de surveillance auraient permis de vérifier certains "dires" et de les valider.
4 jours après le meurtre de Courbessac, les enquêteurs sont retournés, ce lundi après-midi, sur les lieux où le corps de la jeune femme a été retrouvé pour y faire de nouvelles investigations.
Parallèlement, ils font du porte à porte le long du chemin du sanglier qu'elle a emprunté jeudi après-midi pour affiner le signalement d'un suspect.
Mais aucun portrait-robot n'est en état d'être diffusé à la presse selon le Parquet.
Dans le quartier de Courbessac, à l'école où la jeune mère de famille venait encore, la semaine dernière, chercher ses enfants, l'incompréhension est totale.
Connue d'un grand nombre d'habitants, la victime est décrite comme une femme petite, menue et très discrète.
Les résultats des prélèvements biologiques effectués sur la victime et sur les éléments matériels recueillis dans ce coin de garrigue devraient être connus dans les prochains jours.
La révélation d'un ADN peut s'avérer déterminante pour l'avancée de l'enquête.
Nîmes : les enquêteurs du meurtre de Courbessac à nouveau sur les lieux du drame ce lundi
Le SRPJ de Montpellier doit communiquer mardi sur l'affaire.
A l'occasion de cette conférence de presse, les enquêteurs pourraient dévoiler le portrait-robot du suspect du meurtre de la joggeuse de Courbessac.
Sandrine Navas
Un portrait-robot est finalisé par les enquêteurs
Le portrait-robot d'un suspect du meurtre de la joggeuse jeudi à Nîmes a été réalisé mais pas encore diffusé, les policiers pratiquant encore des vérifications, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier.
L'enquête de voisinage et l'appel à témoins lancé vendredi soir ont permis aux enquêteurs du SRPJ de Montpellier en charge du dossier de dresser un portrait-robot d'un suspect, a expliqué une source proche du dossier.
Cependant, les policiers souhaitent procéder à un certains nombres de vérifications sur la pertinence de la piste avant de diffuser ce portrait robot, a ajouté cette source. Des vérifications qui pourraient prendre deux à trois jours, a précisé cette source.
Outre l'appel à témoins, depuis le début de l'enquête, les policiers ont passé au crible les données des fichiers des délinquants sexuels du Gard et des départements limitrophes.
Des investigations ont également été lancées sur les habitants de secteurs de Courbessac, un paisible quartier résidentiel de Nîmes et sur les alentours.