Montpellier : Altrad sponsor du maillot du XV de France pour 35 millions d'euros

Le groupe de Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier, a été choisi pour figurer sur le maillot des bleus jusqu'en 2023 pour "au moins 35 millions d'euros", a annoncé lundi la Fédération française de rugby (FFR).

La Fédération française de rugby a confirmé, lundi 8 janvier à la mi-journée, le choix de l’entreprise Altrad pour figurer sur le maillot du XV de France jusqu’en 2023.


Le président de la FFR Bernard Laporte, soupçonné de conflit d'intérêts avec Altrad après la révélation en août de l'existence d'un contrat privé entre les deux hommes, a promis de "garantir le sentiment d'impartialité" après les recommandations du comité d'éthique et de déontologie du rugby français, qui a réclamé vendredi la mise en place de "garde-fous" pour éviter tout favoritisme.

"Le rapport du comité d'éthique et de déontologie atteste l'existence de situation(s) similaire(s) dans d'autres disciplines et l'absence de conflit d'intérêt", estime Laporte.

"Je veux utiliser l'image de l'Équipe de France pour générer des recettes pour le monde amateur. Le XV est la vitrine du rugby français et le principal outil de promotion. Aujourd'hui, j'assume de mettre un fleuron industriel français sur le maillot pour développer notre sport", s'est justifié Laporte après le feu vert du comité directeur de la FFR lundi matin.
 



Mentionnant "la nécessité d'une mise en concurrence transparente et d'une procédure de sélection impartiale", le comité d'éthique a stipulé qu'un partenariat de la sorte "doit être conditionné à l'existence de garanties concernant deux points précis pour lesquels la FFR intervient dans le championnat professionnel: la désignation des arbitres et l'intervention de la commission d'appel".

Laporte est soupçonné d'être intervenu pour réduire une sanction contre Montpellier, l'équipe de l'entrepreneur Mohed Altrad, dont le groupe (matériel de BTP et d'industrie) est sponsor maillot du XV de France depuis mars et avait signé un contrat d'image début 2017 avec une société de Bernard Laporte, BL Communication. Un contrat auquel il a renoncé face à la polémique.

Le mois dernier, le ministère des Sports a transmis ses éléments à la justice à qui il appartiendra désormais de décider d'ouvrir une enquête pénale ou non

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