Ce lundi 25 novembre débute le procès en appel du beau-père et de la mère de Nolhan, mort à 2 ans en 2012, à Perpignan. L'homme est jugé pour violences habituelles ayant entraîné la mort d'un enfant. Aux assises des Pyrénées-Orientales, en 2017, il a écopé de 30 ans de réclusion criminelle.
Erkan Pekgoz, le beau-père du petit Nolhan, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Pyrénées-Orientales en 2017. Du lundi 25 au vendredi 29 novembre, il est jugé en appel pour "violences habituelles ayant entraîné la mort d'un enfant" à Montpellier, devant les assises de l'Hérault.
Nolhan, 2 ans et demi, est mort sous ses coups 2012. Le compagnon de la mère du petit garçon, un trentenaire d’origine turque, à la tête d’une entreprise de maçonnerie, s’était présenté aux urgences de l’hôpital de Perpignan le 25 juin 2012 avec le garçonnet inconscient.
Décédé d'une fracture du crâne
Transféré en urgence au CHU de Montpellier, l'enfant est décédé suite à une fracture du crâne, 3 jours plus tard. Il avait subi un véritable enfer. Les médecins légistes avaient constaté sur son corps de multiples hématomes, des marques de strangulation.Lors du jugement en première instance, la peine maximale, 25 ans de prison, avait été requise par le parquet. Les jurés avaient décidé d'aller au delà de la peine requise. L'avocat d'Erkan Pekgoz, Me Dupond Moretti, a décidé de faire appel.
La maman du petit garçon avait écopé de 5 ans de prison, dont deux avec sursis. Elle a été condamnée pour "non dénonciation de mauvais traitements et abstention volontaire d'empêcher un crime". Elle comparaît également ce lundi devant la cour.