En ce mardi 1er décembre, ils viennent de déclencher leur première grève. Une mobilisation nationale suivie localement comme par exemple dans le Tarn-et-Garonne et soutenue par les syndicats d'enseignants, comme le Snes-Fsu.
Sous-payés, sans formation et sans perspectives
Tous dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail avec la multiplication des "tâches induites par la mise en place des protocoles sanitaires et l’exposition particulière aux risques de contamination".Pour le syndicat Sud éducation : "ce manque de reconnaissance n’est pas nouveau, il est d’ailleurs inhérent à la précarité du contrat des assistant-e-s d’éducation : sous-payée-s, sans formation et sans perspectives. Cette précarité permet tous les excès de la part de la hiérarchie et des chef-fe-s d’établissements employeurs, elle est source de nombreuses injustices".
Mobilisation en soutien des #AED mardi #1erDécembre : rassemblement et AG devant le rectorat à #Touoouse à 13h.
— SNES-FSU Toulouse (@SNES_toulouse) November 30, 2020
Dans le département du Tarn-et-Garonne de nombreux internats n'ont pas été en mesure dès hier soir, lundi 30 novembre, d'accueillir leurs pensionnaires au lycée Claude Nougaro à Caussade, au lycée Antoine-Bourdelle à Montauban ou au lycée Jean-de-Prades à Castelsarrasin, Antoine-Bourdelle, à Montauban ou encore Claude-Nougaro, à Caussade. "Depuis semtembre, c'est très tendu au sein de notre établissement, explique Michael Adamezecski, Aed au Lycée Bourdelle. On nous parle mal. Nous payons nos repas au lycée au prix fort et avec les mesures sanitaires notre charge de travail a augmenté ".
Tout cela pour 1200 euros net par mois et 53 heures de présence effective par semaine au sein de l'établissment. De nombreux établissements scolaires de l'ancienne région Midi-Pyrénées vont être perturbés au cours de la journée de ce mardi 1er décembre.