Le gérant du manège de Narbonne où le président du club de rugby de Perpignan (USAP, Pro D2) a été blessé peu avant Noël, a été mis en examen d'un nouveau chef d'accusation.
Le gérant du manège de Narbonne où le président du club de rugby de Perpignan (USAP, Pro D2) a été blessé peu avant Noël, a été mis en examen d'un nouveau chef d'accusation.
Le président de l'USAP, François Rivière, avait été violemment éjecté le 18 décembre d'un manège de la foire, "le Shanghaï express". Victime de multiples traumatismes, à la tête et au thorax notamment, il avait été maintenu dans un coma artificiel, dont il n'est sorti que le 30 décembre.
"Tentative de dissimulation d'un délit"
Le club avait alors indiqué que M. Rivière entamerait "prochainement un programme de rééducation". Le gérant du manège, âgé de 45 ans et domicilié dans la Nièvre, avait été mis en examen peu après l'accident pour "blessures involontaires" et "travail dissimulé". Le parquet a précisé dimanche qu'il a également été mis en examen du chef de "tentative de dissimulation d'un délit".Le propriétaire du manège est en effet soupçonné d'avoir tenté de réduire la vitesse du manège, fermé après l'accident, peu avant le passage de l'expert. Pour autant, ce dernier n'a pas décelé de dysfonctionnement et jugé le manège "fonctionnel".
Des membres de sa famille également inquiétés
Le fils et le beau-frère du gérant ont également été mis en examen du même chef de "tentative de dissimulation d'un délit". Ils sont accusés d'avoir aidé le propriétaire du manège à altérer la vitesse du mécanisme.Peu après l'accident, un employé du manège, un SDF de nationalité néerlandaise, avait été également mis en examen par le parquet de Narbonne pour "blessures involontaires".
Il était chargé d'assurer la sécurité des passagers du manège, notamment en vérifiant la bonne fermeture des barres de sécurité des nacelles.
Les quatre hommes mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire.
